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mercredi 14 décembre 2011

encore du doctor who

Titre : La fin du monde
Rating : Tout public, malgré la présence de Jack
Résumé : Fin de la saison 4, Ten et Donna se trouvent sur une Terre dévastée par les Daleks. « Un rayon de soleil » éclaire le Docteur...
Spoilers : Final saison 4.
Disclaimers : Doctor Who et ses personnages ne m'appartienne pas, je ne me fais pas d'argent avec cette histoire.
Béta : Moi
Note : Se souvenir des premières minutes de l'épisode « Journey's end », « La fin du voyage ».

La fin du monde

Combien de temps déjà ?Depuis combien de temps n'ai-je pas prononcé son nom ?
Donna... Ce n'est pas le moment de jouer... Rappelles-toi de chaque détail ! Tout ce qui me permettra de la retrouver...
Les étoiles s'éteignent. Je ne sais pas pourquoi. J'ai peur, je l'avoue. Je me trouve au bord du gouffre. D'un côté, le noir, l'invisible, la mort. De l'autre, l'or, l'invasion, les Daleks.
Toujours les Daleks. Á chacune de nos rencontres, ils semblent disparaître pour de bon. Mais reviennent. J'ai perdu toute ma vie pour les détruire... Je ne vais pas pouvoir recommencer...
Donna... Je suis avec toi, face à la mort. Seulement... Ce n'est pas toi que j'ai envie de voir...Je veux pleurer, devenir fou pour de bon... C'est vrai... J'ai tout perdu sauf eux !
Quoi Rose est derrière moi ?! Laisse moi perdre la raison tranquille s'il-te-plaît !
Quoi ?
Quoi !
Non ! C'est pas vrai ?! Elle est vraiment là ?!
Je suis pas sûr que les voyages entre les dimensions soient conseillés, surtout lorsque l'Univers est en train de mourir, enfin...
Oh elle est là ! Ahahaha !
C'est bien elle qui court devant moi ? Comment a-t-elle fait ? Je n'aurais même pas pu le faire !
Mes cœurs battent trop vite. Fabuleux ! Fantas...


« -NON! »

Ouille... Je l'aurais senti passer celui-là... Où est cet enfoiré de Dalek ! Rose ! Attention !
Jack ! Il l'a...
Chaos, destruction, mort. Une tête blonde se tient au dessus de moi... Tout ce que je peux faire est sourire bêtement... Oh Rose si tu savais ! Tout ce qui m'est arrivé depuis...
Le TARDIS.
Je vais mourir. Quelque chose explose dans ma tête.
C'est la fin du monde. Chaos, mort, destruction.
Une demande. Un rayon de soleil sur le champ de bataille.

« -Tu ne peux pas ! »

Ne pas changer ? Ne pas mourir ? Pourquoi pas... Ce n'est pas la fin du monde après tout...

samedi 26 novembre 2011

Monde magique

Enfin! Cela fait longtemps que je n'avais pas écrit de one-shot, me jetant à corps perdu dans les histoires longues...
Sortir au magasin m'a donné l'idée du texte suivant.

Monde magique

« -Viens ma puce, je vais t'emmener dans un monde magique... ».

Plein de cheveux blonds me cache les yeux. Ils ont l'odeur de ma maman. Je suis trop curieuse de savoir où elle va m'emmener.
On monte dans la voiture. Je me transforme en saucisson. Maman m'attache avec plein de ficelles noires.
On s'arrête quelques minutes plus tard. Maman me détache et me pose dans un siège à roulette. Il a un gros cul mon siège, c'est le voisin qui l'a dit. Et c'est vrai. Je peut mettre plein de choses derrière moi. Maman y met un sac.
Il y a plein de voitures, de gens, de sièges qui roulent et une maison immense.
On rentre dans cette maison.
C'est grand ! C'est cinq cent mille fois plus grand que la maison !
Il y a une petite voiture jaune : MAMAN JE LA VEUT !!.
C'est quoi tout ces autres trucs ! Y'a des sacs, des fleurs, des bijoux de maman, les canards de papa, des parfums, des pantalons, des robes, des arbres, un truc moche, des arbres de noël, des doudous, un papa Noël... MAAAAMMANNN ON PREND LE PAPA NOËL ! Il fera ta vaisselle et j'aurais des cadeaux comme ça.
POURQUOI ON S'ARRRRÊTE !!
Maman me met une tape parce que je cris. On est arrêtées. Un grand volet m'empêche de voir ce qu'il y a derrière. Il y a plein plein plein de gens et de fauteuils à roulettes ! Beaucoup plus que pendant la kermesse de l'école, où je faisais du koukouyelé !
Le volet s'ouvre !
WWWOOOOOOOHHHH c'est grand ! Pourquoi les gens courent ?

POURQUOI TU COURS MONNNSSIIEEUURR !
POUURRQQUOI TU RÉPONDS PAS ! PAS POLIS MONSIEUR !

OOOHHHHH Il y a des jouets partout ! C'est là que papa Noël trouve ses cadeaux ! Parce que on est plus de sept mille sur Terre, alors il peut pas tout faire !
Maaaaaammmaannnn! On va voir les jouets !!

Tout le monde court. Maman va pas dans les jouets.
Les fauteuils se rentrent dedans. Y'a un accident. J'ai peur. Les gens sont pas content. Y'en a qui s'en vont.
Maman arrive dans un frigo avec des barquettes de trucs rouges. Je sais ce que c'est ! C'est la viande de papa !
Maman fait la tête. Des viandes sont trop rouges, elles deviennent grises. Puis il y a trop de chiffres sur l'étiquette. Ces chiffres embêtent Maman.
Des gens arrivent sur le frigo de Maman. Il y a plein de mains partout et on pousse mon siège. Parce que les gens peuvent pas passer sinon.
Maman met des viandes dans mon fauteuil.
Les gens se bousculent. Pourquoi ?! Y'a des viandes pour tout le monde dans ce frigo !
J'ai peur !
Un gens prend la viande qu'est dans mon siège. Il me vole ! Je vais te voler ton nez pour la peine !
Voilà ! Chais !
T'a vu Maman, le monsieur il te vole ! Et bah je lui ai volée son nez ! Mais j'ai pas envie que Papa le cuisine...
Le monsieur me donne la viande et je lui donne son nez.
On part des viandes.
On va dans les fruits.
J'adddooree ! Regarde Maman toutes ces couleurs! Jaune ! Orange ! Vert ! Caca ! Mauve ! Fuchya !
Et ça sent bonnnnn !
On entend même des petits zoiseaux ! Vous êtes où les zoiseaux ! Vous êtes oooù !
Pourquoi on les entend mais on les voit pas ?
Pourquoi y'en a pas ?!
Maman met des choses dans mon siège.
Puis on va à la caisse. Il y a une dame méchante à la caisse. Elle a des anneaux dans le nez et des trucs sur le visage.
La caissière est gentille. Elle prend le papier de Maman et lui donne des images en échange. Des images de P-R-I-N-C-E-S-S-E P-O-U-R M-O-I ! Parce que les monstres c'est nul et ça pue.
Puis on s'en va.
Maman m'avait pris une peluche, mais je l'avais pas vue. C'est un piti cochon trop mignon ! Je vais l'appeler cochon.
C'est vraiment un endroit magique !

samedi 8 octobre 2011

Prescience

Cette petite histoire est inspirée de Doctor Who. Pour ceux qui n'aiment pas, rassurez-vous, il n'y a quasiment pas de références. Le principe : vous découvrez l'existence des extraterrestres et l'un d'eux vous propose de voyager avec lui dans l'Univers. Que répondrez-vous ? (Moi oui héhéhéhééh, c'est d'ailleurs mon but ultime)


Prescience

Il nous a sauvé. Il a été formidable.
Pendant trois heures, ces choses nous retenaient en otage. Elles ne venaient pas de la Terre. Oh non... Leur aspect disait tout de leur provenance. Notre raison flanchait devant cette révélation.
La police nous a cru fou lorsqu'on les a appelé à l'aide.
Notre sauveur est arrivé, a réglé le problème en cinq minutes et est simplement reparti.
Je l'ai suivis. On a discutés. Je voulais mettre des mots sur cette peur. Il m'a dit qu'il y en avait d'autres là-haut. Des méchants, mais des sympa aussi. Des mondes magiques. Il avait l'Univers au bout des doigts. Je n'avais d'autres choix que le croire.
Alors il m'a proposé de venir avec lui. Trois petits mots aussi simple qu'une déclaration d'amour. Portés par le désespoir de la solitude. J'ai peur.
Je pourrais voir la Création entière. Allez là où aucun autre terrien est allé. Découvrir des choses extraordinaires et peut-être des endroits où il n'y a pas de guerres.
Ou alors je pourrais revivre l'horreur de cet après-midi.
Pourquoi moi ? Pourquoi pas un autre ? Il pourrait avoir tout les compagnons possibles. A moins qu'il les ait déjà eu et ne les ait plus. Où sont-ils alors ?
Cet après-midi a été le plus terrible de ma vie. Serait-ce comme ça tout les jours ?
Que répondre ?




« -Non. Je suis désolé. Je ne peut pas. ».

mercredi 27 juillet 2011

Arrivants occasionnels

Fichier 4205847637

Le 21éme siècle est celui de tout les changements. Vous devez vous préparer.

Mais est-ce qu'on m'a préparé moi ? Je ne suis pas à fond dans la technologie. J'ai une simple montre à aiguilles. Pourtant, un jour, paf. Je m'envole. Je remet ma montre à l'heure et me retrouve au 26éme siècle. Quelle horreur. J'ai faillis faire une crise cardiaque. Surtout quand le petit bourgeois aux cheveux violets m'a engueulé parce que c'est pas moi qu'il appelait. Je me demande même comment il a fait pour m'appeler. Paraît qu'il y a eu des interférences bluetooth entre ma montre et la sienne. Du coup, il m'en a donné une autre. Un gros boîtier orange avec plein de petites lumières de couleurs différentes. C'est du tertiaire apparemment. Chez moi on en est au binaire. Les petites loupiotes de ma nouvelle montre doivent être multipliées dans des sens précis, suivant la couleur et suivant l'ordre des lumières. Quel idée aussi ! Cet idiot a jeté ma montre et marché dessus ! Pour éviter d'autres interférences !
Il a promis de m'amener à l'aéroport, qui pourrait me ramener à mon époque. Tout le long du chemin, il pianotait sur son étrange montre à loupiotes colorées. D'autres personnes apparaissaient et de toutes les époques ! Qu'il ne me dise pas que l'australopithèque a fait des interférences sur sa montre !
Pendant que monsieur cheveux violet râle contre tout le monde, je regarde le futur. De grandes tours grises, des sortes de véhicules en forme d'obus qui volaient dans le ciel, un ciel bleu foncé et une étrange fumée grise qui semblait servir d'atmosphère. Le futur c'est moche et ça pue. En plus on marche dans la boue. De la boue naturelle d'après monsieur cheveux violet.
Cet idiot se la pète avec sa montre. Il n'arrête pas de dire que ''C'est la meilleure technologie de la Galaxie '' ; ''On ne trouve pas plus cher'', ''C'est le dernier cri'' et '' De toute façon vous êtes tous nul''.

« -Mais elle donne l'heure ta montre connard ?! »

Je ne suis pas sûr qu'il m'ait entendu mais il m'a collé sa montre dans l’œil. J'ai pas vu d'aiguilles.
Une drôle de grosse mouche mécanique bourdonnait près de mon oreille. Ce bruit me torturait gentiment les nerfs... Selon mon guide, elle lit les pensées qui seront consignées dans un fichier de police portant mon identité. Comme ça, si jamais je reviens, ils sauront qui je suis. VDM !!!!
J'espère qu'il va me ramener chez moi, parce qu'on marche depuis trois plombes. J'ai l'impression qu'on marche vite. Mais le paysage est toujours le même. Comment planquer un aéroport là-dedans ?
L'autre taré fait des grandes gestes pour nous rabattre vers l'immeuble crasseux. Il va tous nous tuer, j'en suis sûre. Ou peut-être pas. On rentre tous là-dedans ?
Aïe !!! Je suis coincé entre le mammouth et Charlemagne !
Et qu'est-ce qu'elle beugle l'autre folle là ?! Merde mon ex !

« -Bon ! Fermez-la tout le monde! Dans trois secondes, un rayon rose va vous tomber dessus et vous serez de retour chez vous ! ».

Il va être fiché par la police aussi le mammouth ?

mercredi 13 juillet 2011

petit article...

Voila un petit article bien inspirant....

http://www.techyou.fr/2011/07/07/la-montre-geek-le-futur-au-poignet/

dimanche 10 juillet 2011

New OS

Encore une histoire que j'ai rêvée...


Chapitre 5 :Astéroïde

Je n'ai jamais été bien douée pour les journaux intime. Il faut dire que je n'ai rien de particulier à raconter. Sauf aujourd'hui. Astéroïde.
Ce mot n'évoque rien d'autres qu'un vulgaire petit caillou. Pourtant moi ça me rend dingue. Les scientifiques nous avaient annoncer qu'un de ces cailloux allait s'approcher dangereusement de la Terre. Mais pas de panique ! Le gouvernement américain envoyait une fusée pour le dévier de sa route ! Sauf qu'ils n'y ont pas été assez fort. L'astéroïde est maintenant piégé dans l'attraction de la planète. Cela veut dire qu'il tourne autour de nous. On ne peut plus rien faire maintenant, sans risquer qu'il nous tombe sur la tête. Tout les jours, à midi trente, il fait nuit pendant dix minutes. Moi je tombais dans les pommes. J'ai été voir le médecin. Je vais le voir tout les jours maintenant. Comme tout le monde.
La première fois, il n'avait pas pu faire grand-chose, j'étais en excellente santé. Je me souviens y être aller quelques minutes avant la « nuit » en journée. La salle d'attente était bondée. Quand médecin est sortit de la salle et m'a appelée, une vieille dame m'a bousculée pour voir le médecin à ma place. Et du coup, comme j'ai vue dehors, j'ai encore perdue connaissance.
A la télévision, ils ne parlent que de ça. Des comités d'experts et tout les grands de ce monde tentent d'expliquer le phénomène. Ils tentaient aussi de comprendre pourquoi cette interruption de soleil nous rendait tous dingue. Les grosses têtes se trompent toutes dans leurs hypothèses à la noix. L'être humain est dingue par définition. Tout les magasins de toutes les villes, même celles de campagne sont pillés. Parce que :''C'est la fin du monde tel qu'on le connaît !''.
Du coup, quelques jours plus tard, il y avait une pénurie de nourriture. Et de consoles de jeux. Comme si, aux portes de la mort, on allait faire une partie. Attendez madame la mort, j'ai pas finie de jouer !
Deux jours avant que j'écrive, les militaires distribuaient des provisions à la population, le temps que le calme revienne. Le calme était vite revenu quand c'est les militaires qui vidaient les magasins. Du coup on a de quoi manger gratuitement. Chouette.
Mais moi à chaque fois que je vois qu'il fait nuit, je tombe dans les pommes. Le docteur m'a dit que je perdais connaissance parce qu'il faisait nuit. Ah. Je le savais pas. D'habitude, la nuit tombe lentement. Donc notre horloge biologique nous endort lentement. Actuellement, la deuxième nuit tombe brusquement. Donc je m'endors brusquement. Génial.
Il ne sait pas encore comment m'empêcher ce désagrément. Donc je ne vais plus à l'université, ne sort plus.
Cette situation va en faveur de ceux qui font la guerre. Ils profitent de la terreur suscitée par cet événement pour balancer des bombes et tuer des centaines de personnes. Ces minutes de soleil en moins ont augmenter la force des marées. L'eau vient lécher les habitations les plus proches, entraînant une vague d'immigration à l'intérieur des terres.
Pourtant, ce n'est qu'une nuit en plus. Je ne comprends pas pourquoi le monde devient hystérique. Il faut dire que certaines personnes profitent beaucoup de la situation. Mais bon. D'après le gouvernement, tout ne devrait pas tarder à revenir à la normale. En attendant, je ne vais plus à l'école. Bien trop dangereux.
Les scientifiques se mobilisent pour essayer de trouver une solution à nos problèmes. Mon médecin a envoyé un dossier à l'Agence Régionale de Santé concernant mon cas. Je pense qu'ils vont essayer de voir si ils peuvent ressortir des données commune, pour essayer de satisfaire le plus de monde possible du premier coup. Comme ça la violence baissera.

Cinq jours plus tard.
L'école m'envoie les cours sur mon notebook. Je trouve ça génial. Je travaille à mon rythme, en fermant les volets à l'approche de la deuxième nuit. Je ne perds plus connaissance. Mais je suis très fatiguée. Je dors en début d'après-midi.
Il y a encore des braquages de magasin. Comme si une télévision allait supprimer la deuxième nuit.

Une semaine après.
Les événements ne changent pas beaucoup. Sauf qu'il n'y a plus de pillages. Tout les magasins sont fermés. L'armée patrouille dans les rues.

Un mois après.

On peut dire que la situation a changée. Il y a beaucoup plus de calme. Les scientifiques trouvent des solutions. Peu à peu. Pour une partie de la population. Les gens sont content. Mes parents beaucoup moins. Ma solution à moi, comme à cinq cents autres personnes, est une paire de lunette à teintage progressif. C'est-à-dire que peu à peu, les verres se teignent comme si la nuit tombait.
J'ai testée cette merveille. Elle marche. Je ne ressent même plus de fatigue. L'ennui c'est qu'il faut l'acheter. Cinq mille euros. Inutile de penser les faire rembourser par la sécurité sociale, les mutuelles et les assurances. Ces sociétés ont annoncés qu'elles ne prendraient pas en charge les coûts exorbitants. Du coup, plus personne ne verse de cotisations. Pourquoi le faire vu qu'ils ne remboursent pas ? Alors je reste coincée à la maison.
L'économie mondiale est bouleversée. Chacun veut garder son argent pour soit, et faire face aux ennuis comme ils le peuvent.
Mais moi je m'en fiche. Je ne sors plus de la maison puisque je ne vais plus à l'école. Qui va bientôt arrêter de m'envoyer des cours au passage.
J'ai bien tentée la désensibilisation ( en regardant la deuxième nuit arrivée tout les jours) et les lunettes de soleil. Aucun effet. Il doit y avoir quelque chose en plus dans les lunettes des scientifiques.
Il faudrait que je puisse travailler de ma chambre, sur mon ordinateur pour gagner de l'argent. Mais je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée. Et je ne suis pas très douée en informatique. Peine perdue.
Qui aurait crue qu'une deuxième nuit pouvait causer la fin du monde ?

samedi 4 juin 2011

new story

Une histoire que ma inspirée l'actualité... Enjoy...


Si ce n'était qu'un rêve...

L'esprit est parfois un beau salaud. C'est une boite de pandore, qui conserve nos plus pires secrets. Un petit diable vit à l'intérieur. Il suffit de gratter le coffre magique pour faire apparaître ce génie maléfique. Tout ce que voulez faire disparaître va à l'intérieur. Des choses que vous n'oublierez jamais. Même refoulées, imprécises, floutées par photoshop, ces démons vous attendent à tout les coins de rue. Il suffit d'un visage, d'une odeur, du bonheur, pour que ces immondices sans nom réapparaissent. Si jamais vous êtes trop fort, si jamais vous ne les laissez pas passer, défendant chèrement votre petit bout de paradis, elles réussissent à vous attraper. Pendant vos rêves. Pendant que vous êtes le plus vulnérable. Imaginez vous pouvoir vous en passer? Une petite pilule magique et tout oublier? Ce rêve pourrait bien devenir réalité. Des chercheurs y travaillent. Sans vos petits tracas quotidien, vous pourrez sûrement être meilleur. Pardonner à votre ami(e) ( bien que ce soit une [insérez ici juron approprié]), réussir à rétablir le dialogue avec la belle-famille, peut-être même rencontrer votre âme sœur! Vous zapperez ainsi tout vos précédents échecs, que vous n'êtes qu'un naze qui veut seulement du sexe, que vous êtes tout simplement incapable de parler à quelqu'un du sexe opposé. Vous serez joyeux. Votre boite de pandore protégée par un verrou chimique. Vous serez plus productif au boulot, aurez peut-être une prime. Ou peut-être pas. Ce qui est sûr est que votre patron continuera à vous traiter comme un chien et à abuser de vous. Après tout, il peut vous virer. Il y en a une centaine d'autres comme vous sur le marché du travail. Vous encaisserez tout, tel Superman, car votre petite drogue vous attend à la maison, le soir, quand il n'y a rien à la télé. Et que vous déprimez. Le monde sera plus beau. La montée des eaux? J'm'en fous. J'ai oublié que j'habitais en zone inondable. Je sais que je suis pas loin de Paris. J'aimerais prendre le métro pour aller voir la Tour Eiffeil. Le nucléaire? C'est quoi? Pourquoi vous inquiétez vous autant? Cool Raoul! Une petite gélule et c'est parti mon kiki! Un soir, vieux, la barbe aux lèvres, même chez les filles ( bah oui, c'est poilue une fille!), vous vous regarderez dans le miroir. Vous ne vous reconnaitrez plus. Une petite voix dans votre conscience, ma petite voix, vous dira : C'est normal. Tu n'existe plus. Si vous êtes encore assez humain pour vous rendre compte. Vous ne pourrez même pas tomber dans la dépression. Regardez comme vous êtes pathétique. C'est ce que vous prenez dans votre café tout les matins! Quand votre moitié dort encore. Que vos gosses jouent aux jeux vidéos dans leur chambre. Vous verrez les grattes-ciel. Vous vous souvenez, il y a un an, d'avoir emménager à la campagne. Pas loin de Paris, où vous y avez un emploi. Au début, le progrès vous avait fait fasciné. Peu à peu, toutes les nuits, vous vous demandez si c'est bien raisonnable tout ce qui se passe dehors. Trop vite, ça va trop vite. Vous êtes trop vieux pour vous adapter. Le travail est trop dur. Vous pleurez souvent sous la douche, quand personne ne vous entends. Vous allez chez le psy. Vous êtes terrifié. Vous essayez de lui faire comprendre que vos chiottes qui vous engueulent parce que vous avez trop de sucre dans le sang vous font peur. Vous ne pouvez même plus vous soulager tranquille, sans qu'on vous rabâche que vous êtes trop gros. Votre chère petite fille est un clone. L'autre est morte dans un accident de voiture. Du coup, vous ne pouvez pas faire votre deuil. Parce qu'elle est toujours là. Vous n'arrivez plus à utiliser votre téléphone. Entre le code pin de sécurité de cinquante-six lettres et trois symboles gréco-romain, la désactivation des satellites publicitaire qui vous traquent, la visio-conférence 3D pendant que vous roulez jusqu'à votre lieu de torture ( mais comment faites vous pour suivre la route et pas faucher les piétons?), votre femme qui n'a plus de vrais seins moelleux comme vous les aimez mais des gros poufs en plastique ou votre homme qui ( enfin...je vous fais pas de dessins vous avez compris le truc...même si j'ai bien envie de caser un cmb bien rond et sarcastique)... Votre sauveur vous arrête dans votre tirade tragique et vous tend une plaquette de comprimés. Vous les payés une fortune. Vous allez beaucoup mieux. Vous vivez enfin. Mais dans le miroir, ce n'est plus vous. Glace qui fini d'ailleurs brisée en milles morceaux. Votre conjoint ne peut plus se maquiller. Votre cher et tendre ne se souvient même plus des raisons de sa colère.
Votre inconscient sait ce qu'il vous manque. Votre passé volé. De toute façon, vous ne pourrez pas le récupérer, même en arrêtant vos conneries. Vos souvenirs sont ce qui vous défini. Les bons comme les mauvais. L'être humain n'est pas parfait. C'est parce que vous avez peur de crever d'un cancer que chaque jours vous goûtez à la vie. C'est en chialant toutes les larmes de votre corps que vous vous sentez mieux après. C'est en vous souvenant des dégâts que peuvent causer l'alcool, dont malheureusement vous avez fait les frais toute votre enfance, que vous empêchez votre ami de prendre la route, lui et son taux d'alcoolémie explosant les éthylotests. Vous lui sauvez la vie en lui proposant de l'héberger. C'est votre amour, la personne qui partage votre vie qui soigne vos blessures. Vos crises de paranoïa pimentent un peu cette monotone journée.
Mais si vous n'avez plus rien de ça, qui êtes-vous? Si vous ne vous souvenez plus que votre amie raconte plein de bêtises sur vous, pourrez vous redorer votre réputation? Vous n'êtes plus rien. Plus qu'une image qui s'efface. Votre ombre s'est tiré depuis des années.
Et si ce n'était qu'un rêve? Et si vous pouviez forcer votre esprit à vous rendre ce que vous avez perdu? Et si ce n'était qu'un rêve? Demain vous allez vous réveiller.

raisons de mon absences

Voila j'ai pu d'ordi. Plus qu'à squatter celui des parents quand ils s'en servent pas.
J'espère avoir du matériel fonctionnel...

dimanche 3 avril 2011

Autre réalité

C'est mon  OS le plus long. Donc ce n'est pas un OS mais... Pour 5 pages open office , on ne va pas chipoter! De plus c'est une histoire que j'ai rêvée... (mouhahahaha)


Autre réalité
Note: Ce n'est pas un drame au sens de beaucoup de sang et des tripes à l'air. Mais plutôt le drame de la vie.


C'était une belle journée ensoleillée au centre équestre de Conches. Les apprentis cavaliers allaient faire du saut d'obstacle. Les poneys étaient à la queu-leu-leu dans la grande carrière. A chaque fois qu'un élève finissait le parcours d'obstacle , un autre partait. Ce fut bientôt le tour de Lucas le casse-cou. Quelques jours après il était triste car il ne s'en souvenait pas. Par contre ses camarades et sa monitrice se souvenaient encore de sa chute. Voir ce petit bout de dix ans s'envoler et s'écraser au sol les avaient lourdement choqués. Comme la sentence des médecins , irrévocable. Coma. On ne pouvait pas être dans un coma plus profond que celui de Lucas. La science n'était jamais descendue aussi bas que le petit garçon.
Lucas n'avait aucun bagages scientifique, pourtant il fut quand même étonné de se réveiller. Et pourtant il ne se souvenait pas de sa chute. Pourquoi était-il étonné? Parce qu'il n'était pas dans son lit. C'était un petit lit en bois près du sol avec un drap , une couverture et un oreiller bleu.

« -C'est quoi ce délire? »
Il était dans une petite pièce vide. Juste un lit et une porte. Les murs étaient tout gris. Quand il ouvrit la porte...
Il découvrit un monde qu'il ne connaissait pas. Il y avait un grand marché. Dans celui-là les étales n'étaient pas en bois comme dans le marché de sa ville. Les marchands vendaient des fruits et des légumes étranges ainsi que d'autres choses qu'il ne connaissait pas. Lucas s'avança timidement vers une étale. Les gens lui jetaient un regard étrange. Lucas se rendit compte qu'il était dans une sorte de pyjamas blanc. Il ressemblait à un petit ange. Une personne s'arrêta devant lui et s'agenouilla à sa hauteur.

« -Petit? Tu est perdu? -demanda la jeune femme. »

C'était une femme sublime. Tout en elle respirait la grâce et la beauté. Ses cheveux luisaient d'une couleur blanche éclatante alors que ses cheveux étaient d'un beau gris. Beau gris comme sa robe. Un pendentif en forme de cygne brillait à son cou. Le pauvre Lucas était subjugué. La femme avait l'air tellement gentille... Mais il ne fallait pas parler aux inconnus. Lucas se tut.

« -Très bien. Brave garçon. Visite un peu. Quand tu en aura marre pense à moi. ».

Sur ces paroles étrange, la femme s'en alla. Le petit se retrouva seul. Qu'est-ce qu'il allait pouvoir faire? Où était ses parents? Lucas prit la résolution d'aller demander à un marchand. On pouvait parler aux marchands. Plein de gens leur parlait.

« -Monsieur! Je suis où ici? -demanda Lucas
-Oh mon petit tu est perdu? -demanda l'imposant marchand ».

Ce dernier avait une grande carrure et une barbe noire très fournie. On aurait plus dit un bucheron qu'un marchand.

« -Oui...-répondit Lucas
- Où habite tes parents?- demanda l'homme
- Rue du Carrousel. Pas loin du centre équestre de Conches! ».

L'homme le regarda avec un air étrange. Il ne semblait pas content.

« -Écoute petit. Je n'ai pas le temps pour jouer avec des petits plaisantins comme toi! Vas-t-en! ».

Lucas s'éloigna , dépité. Bon. Il ne pouvait pas parler aux marchands. Il se débrouillerait tout seul. Lucas se dit qu'il fallait qu'il se mette en hauteur. Comme ça il pourrait voir très loin. De plus il n'était pas du genre à attendre que ses parents viennent le chercher. Alors il regarda tout autour de lui. Il y avait beaucoup de monde. Des gens de toutes les couleurs.
De toutes les couleurs?! Les yeux du petit bonhomme s'arrondirent de surprise.
Ah nan... C'est les vêtements! Les gens ont des vêtements très colorés avec de grandes écharpes qui leur couvraient le visage. Puis ils ont tous un bonnet. On pouvait voir les gens dans le noir tellement ils étaient colorés!
Malheureusement il y avait trop de gens. Lucas n'arrivait pas à voir derrière eux.
Pris d'une aspiration subite , il regarda en l'air. Il y avait des panneaux avec des flèches! Certains indiquaient des zones avec des nombres , d'autres des noms qui ne disaient rien à Lucas. Le garçon n'avait jamais entendue parler de « Towville » , « Aquajet » , « Simule'room's » et « Air de jeux ».
Tiens... « Air de jeux »l'inspirait. Il pourrait aller là-bas.
Lucas se mit en marche , la tête en l'air pour suivre les panneaux. Les gens ne le bousculaient pas. Ils le laissait sagement passer. Les marchands qui , d'habitude, appelaient les passants pour leurs montrer leurs produits ; n'appelaient pas Lucas.
Tant mieux pour le petit garçon qui arrivait à suivre les flèches dans le ciel. Il arriva rapidement à un mur avec une porte. Il y avait même une fenêtre.
Le petit regarda s'approcha de la vitre. L'extérieur était tout noir avec quelques petites lumières. Lucas laissa tomber ce mystère et ouvrit la porte.
C'était bien l'aire de jeux. Lucas en était sûr. Il faisait très sombre. Des lasers et faisceaux de lumière perçaient la noirceur du lieu. Il y avait de la musique et une ambiance de fête.
Le petit était ravi. Il pénétra dans ce labyrinthe géant. C'était comme un grand marché , mais avec des jeux. Il y avait des grandes consoles , des pistolets , des voitures ( et des vrais!) et plein de gens déguisés. Certains jeunes étaient déguisés en soldat , d'autres avaient une combinaison bizarre... Oh lalala... Lucas ne comprend rien. Mais il n'avait pas de sous pour jouer. Faut des sous pour tout maintenant... Il était un peu déçu. En plus il y avait des gorilles qui gardaient des entrées de pièces où il y avait surement des jeux. Mais les gorilles ne laissent pas passer les petits. C'est ce que lui avait dit sa mère. Par contre , Lucas ne savaient pas pourquoi sa mère les appelait gorilles. Ce n'était rien que des gens grand et très musclé avec un costard et avec des lunettes noires. Tout ça pour frimer... Tsss...
Le garçon continuait de déambuler là dedans. Parce qu'il ne savait pas ce que c'était. Il aimerait tellement rentrer chez lui...
Lucas vit une entrée qui n'était pas gardée par un « gorille ». Donc c'était un jeu qui n'était pas interdit aux petits. Youupppiii!!! Ni une ni deux , Lucas se lança à l'exploration. On sait jamais , les gorilles sont peut-être parti aux toilettes...
Lucas avança sans peur dans le long tunnel noir. On ne faisait jamais rien aux enfants de toute façon.
Le tunnel déboucha sur une pièce vraiment très étrange. Elle était éclairée par une lumière bleue. Des lettres de forme cubique semblaient posées sur le sol invisible. Des gens étaient à l'autre bout de la salle , en face de Lucas. Un animateur était posé sur un cube bleu.
Lucas eût une pensée pour ses parents...

« -Faux. Jeune fille , je renverse votre lettre. Vous perdez tout vos gains.-dit l'animateur ».

La jeune fille en question était sur un F en cube. La lettre se retourna , faisant tomber la fille qui disparue.
Le sol sous Lucas trembla. Il regarda à ses pieds. Crotte!! Il était sur un F!! Complétement paniqué , il sauta sur une autre lettre. Naaannnn!!! C'était un G! Il y a un gros trou au milieu du G!!
Néanmoins il réussit à atterrir couché sur la lettre. Il tourna la tête et vit que le F avait disparu.

« -Ouf... »

Personne ne l'avait vu. Comment allait-il faire si personne ne voulait le sauver. Les gens étaient absorbés par leur jeu débile...
Deux I flottaient mollement à côté de Lucas. Car ils flottaient! On dirait une piscine géante! Sauf qu'il ne fallait peut-être pas se jeter dans l'eau... On ne peut pas nager dans le noir. Même la grande fille qui a disparue.
Lucas eût une idée. C'est qu'il en avait des idées sous sa petite tête blonde!!
Il attrapa les I et s'en servit de rame. C'est avec satisfaction qu'il vit son « radeau » bouger.
Alors il pagaya avec vigueur.
Lucas pourra en raconter à ses copains!!
Si il les revoyaient...Parce qu'il n'avançait pas assez vite.
Il espérait de tout son petit cœur que personne ne retournerait le G.
Parce qu'il y avait vingt-six personnes sur vingt-six lettres ( sauf le F qui avait disparu).qui répondaient à des questions. Si elles avaient bon elles gagnaient des choses. Si elles perdaient leur lettre, la lettre et la personne disparaissait.
Alors Lucas avançait très vite même si il était fatigué.
Et les efforts de Lucas portèrent leurs fruits. Pas loin devant lui le sol était à nouveau solide. Lucas retourna sur la terre ferme , soulagé.
Tiens il n'avait pas de chaussures?!
Des joueurs l'avaient remarqué. Lucas se mit à courir. Il était surement dans le couloir de sortie.
Les joueurs avaient laisser leurs chaussures devant la sortie. Lucas attrapa une paire de chaussures de femmes car les femmes ont des petits pieds. Mais pourquoi a-t-il fallu qu'il prenne les chaussures de la femme qui le poursuivait?!
La poursuivante était une jolie femme à la peau chocolat avec de longues tresses. Et elle n'avait pas l'air contente.

« -Hey mes ch aussures!! »

Le petit se sauva en courant. Il se retrouvait à nouveau dans le marché! Pour semer sa poursuivante , il entra dans les toilettes juste à côté. Oh... Des toilettes pour femme...Tant pis.
Lucas se cacha dans un cabinet de toilette. En attendant il enfila les baskets qu'il avait volé. Il ne fallait pas voler d'habitude. Mais là... Lucas voudrait sortir dehors pour essayer de retrouver sa maison.
Cinq minutes plus tard , il sortit des toilettes. Il espérait trouver une porte qui menait dehors.
Il courut le long du mur... Une heure plus tard et il trouva une porte. Le petit garçon l'ouvrit , ses yeux brillant d'espoir. Ne pas pleurer...
Quand il ouvrit la porte et vu un carré de ciel bleu, il faillit pleurer de soulagement. Il sorti dehors et ferma la porte.
Il y avait un petit sentier caillouteux qui serpentait le long d'une végétation assez sèche. Les plantes n'étaient pas très belles , plein de poiles et sans fleurs. Le sentier descendait vers une décharge. Il y avait un siège automobile pour enfants devant une descente et en bas , une voiture.
Lucas était désespéré. Comment allait-il rentrer chez lui? Était-il encore chez lui?
Il allait pleurer.
Le petit garçon repensa à la gentille femme qui lui avait proposée de l'aider. Mais il n'avait rien dit! Il aurait dû!

« -Je suis là petit.-répondit-elle ».
Elle était apparue juste devant lui.

« -Tu as compris que tu ne pouvais pas retourner chez toi... Vois-tu , tu n'est pas censé être là. C'est un monde où vont les adultes quand ils ne doivent plus exister. Je ne sais pas si on t'a parlé de ce concept. Bien sûr il y a plein d'enfants qui arrivent! Et c'est moi qui décide où les envoyer. Parce que certains enfants sont très malheureux. Les adultes leur font faire des choses qu'ils ne doivent pas faire , les maltraitent , les négligent... La semaine dernière j'ai même eue un bébé de quinze jours qui a été jeté par la fenêtre. Ceux là , cesse d'exister. Ils meurent. C'est mieux pour eux. Puis j'ai eue des erreurs des parents. Qui oublient de fermer la fenêtre. Qui oublient d'éloignés leur chiens... Mais ils aiment leurs enfants. Alors je renvoie les enfants chez eux. Toi je vais te renvoyer chez toi. -expliqua longuement la femme

-Merci... Comment vous allez faire? - demanda le petit garçon inquiet

-Ici , c'est comme une réalité. Et tu vis dedans alors que tu disparais dans celle où tu est né. Il faut que tu cesse d'exister ici pour revenir dans la réalité où tu est né.

-J'ai pas compris...

-Hum... C'est simple. Tu t'assois dans le siège automobile , tu t'attache et je te pousse. ».

Le petit s'exécuta, terrifié.

« -Ne t'inquiète pas petit... Tu vas retrouver tes parents... Ils vont être les parents les plus heureux du monde parce que leur petit sera revenu des morts... 3-2-1... ».

Elle le poussa. Le siège automobile glissa très vite le long de la descente. Plus Lucas prenait de la vitesse et plus il avait peur. Il vit la voiture détruite en bas. Lucas allait s'écraser contre elle!
Pris de terreur il se détacha du siège et se jeta à terre. La descente pris fin , le siège restant à ses pieds.
La femme accouru.

« -Oh ça va?
-J'allais m'écraser contre la voiture! -hurla Lucas
-Calme toi Lucas , calme toi... C'est le but. Tu dois cesser d'exister ici pour revenir chez toi. C'est le seul moyen de passer entre les deux réalités!
-Et si je le fais pas il va se passer quoi? -demanda Lucas , au bord des larmes
- Dans ton monde tu est dans un coma très très profond. Tu vas mourir. Tu vas rester ici sans pouvoir t'échapper. Tes parents sont en train de pleurer parce que ton petit cœur ne bat plus... Les médecins s'agitent autour de toi. Ils ont peur! Ils savent que tu es perdu. Mais je n'ai pas envie que tu reste ici. Tu dois le faire. Je serais là-bas pour te rassurer si tu veut.
-D'accord. Comment vous pouvez aller là-bas? -demanda-t-il
- C'est compliquer. Je ne suis ni ici , ni là-bas. ».

Elle prit le siège et invita le petit garçon à la suivre. Ils remontèrent tout les deux en haut de la pente.
Lucas s'assit dans le siège et s'attacha. Il était terrorisé.

« -ça ne sera pas douloureux. Je te le promet. ».

Elle poussa. Lucas ferma les yeux pour ne pas voir la fin arriver. Il la sentit , légèrement. Comme si il était allongé et qu'il s'endormait. C'était une sensation agréable. Le sommeil le gagnait , il se sentait partir...

La femme s'approcha et lui souffla:

« -Voila , ce n'était pas si dur. Tu est courageux. Ne panique pas. Ne parle de moi à personne. Personne ne te croirait. Je n'existe ni ici ni là-bas... Bonne nuit...-murmura-t-elle ».

L'haleine parfumée de la femme enfonça plus profondément le garçon dans le sommeil.
Mais il ne dormit pas longtemps. Il se réveilla dans un grand lit moelleux. Il crût qu'il allait encore devoir se jeter sur la voiture. Mais non. Sa mère dormait dans un grand fauteuil à côté de lui.
Lucas voulut crier « MAMAN!! ».
Mais un tube dans sa gorge l'en empêchait. Il y avait de grosses machines dans toute la pièce. D'ailleurs les murs de la pièce étaient transparent! On voyait des brancards avec des personnes dedans à travers les murs.
Le petit garçon commençait à paniquer.
Une belle femme à la blouse blanche et aux cheveux d'un beau gris entra dans la pièce.

« -Alors! Je te l'avais bien dit!-dit-elle en souriant – Ne panique pas je te libère! ».

Elle appuya sa main droite sur la gorge de Lucas et tira sur le tube de sa main gauche.

« -J'ai signalée au médecin que tu étais réveillé. Je m'en vais maintenant. J'espère ne te revoir que quand tu aura des rides et beaucoup de barbe! Hihihi , ne parle de moi à personne.
-Au revoir et merci...-murmura Luc as. »

La femme disparue dans un souffle de vent. La mère de Lucas se réveilla et les médecins entrèrent dans la pièce.
Personne ne sût que ce petit garçon de dix ans avait les réponses à toutes leurs questions existentielles.
Le petit garçon devenu vieux fut bien content de revoir la femme aux beaux cheveux gris,à son chevet quand il expira son dernier souffle de vie dans la réalité où il était né.



bon...*est en période de concours école...*

Passons les fics  récalcitrantes et arrêtons doctor who. Pour y revenir plus tard bien sûr!
Je vais maintenant poster des OS. Kesako un os? Nan c'est pas un système d'exploitation ( bandes de geeks)!
C'est une histoire courte. L'une des histoires n'est pas courte maaiiis...
De plus on change d'univers. Nous repartons à armes égales. Un univers que vous ne connaissez pas , et que je ne connaissais pas avant de l'avoir écrit.
Enjoy!

vendredi 25 mars 2011

bug

La prochaine fic arrive bientôt... Je n'arrive juste pas à la copier-coller!
arf XD

jeudi 10 mars 2011

Plan B

Attention aux whoviens. Il faut que vous aillez vue la saison 5 en entier.
Pour ceux que le spoiler ne dérange pas...
C'est l'histoire d'un sontarien qui veut tuer le Docteur. Il trouve l'occasion idéal , où il est avec ses copains donc il pourra frimer.
Mais le Docteur fait un speech qui semble terrifiers ses petits camarades qui se cassent.

Disclaimer: Malheureusement (ou heureusement?) Doctor Who ne m'appartient pas

Des mois que nous préparions ça. Des mois depuis que les Daleks renaissant ont senti une perturbation dans l'Univers. Ils savaient. Ils étaient enragés. Le Docteur. Leur ennemi ultime ! A chaque fois que ces idiots de Daleks voulaient détruire l'Univers et eux avec, le Docteur les humiliait. Et là, le Docteur veut détruire l'Univers ? Imaginez ma réaction de Sontarien... Encore une guerre ! Et une belle guerre contre je-ne-sais-qui dont je ferais partie... Mais la nuit, j'ai eu peur. Dans un cauchemar, je voyais le Docteur détruire l'Univers... Détruire les Sontariens... Cet idiot serait bien capable d'y arriver. Alors la nouvelle s'est répandue comme une flammèche devenant un brasier…

Un plan a été monté par les Daleks. Détruire l'Univers avant le Docteur. Les Sontariens se sont cachés pour survivre. Les Daleks avaient le plan parfait. Aligner des planètes pour créer de l'énergie. Mais les Daleks sont des idiots. Les Daleks sont morts ! Mais ils sont revenus. Il fallait un plan B. Et que l'on s'associe tous. Tous les ennemis du Docteur. Mais ce n'est pas nous qui avions eu l'idée. C'était un génie. Il a conçu le plan, la prison, l'histoire qui allait les attirer dans le piège, le virus du TARDIS. Et ce plan va bientôt se réaliser.


Nous voilà tous en direction de Stonehenge. Il faut qu'on attende le Docteur près de la Pandorica pour le piéger. Bien sûr, c'est moi qui tuerai le Docteur en premier. Et je serai couvert de gloire. Notre Maître nous a bien dit de ne pas le tuer mais de l'enfermer dans la boite. Mais on peut bien l'enfermer mort dans la boite…

Voilà la Terre. Et bientôt mon heure de gloire. Les autres vaisseaux sont là. Voilà Stonehenge. Entouré de petits cafards humains. Brûlons-les avant qu'ils ne se multiplient ! Un petit homme ridicule monte sur une pierre. Il ne ressemble pas au Docteur. Il se met à parler.

L'horreur. C'est le Docteur. Il a changé. Plus fou que jamais pour oser se dresser face à nous sans armes. Je pourrais le tuer sans problème. Pourtant...

Impossible. Je ne dois pas avoir peur ou je serais indigne des Sontariens ! Alors pourquoi mes frères ne tirent pas en premier ?

« Laissez quelqu'un d'autre essayer en premier ! », cria le démon.

Mes frères s'en vont ?! Ils vont obéir comme de vulgaires esclaves et exécuter notre plan ! Vous êtes tous indignes d'être Sontarien !!

Et moi aussi...

désolé...

Petit passage à vide je poste pas beaucoup...
Mais vous avez un petit stock d'histoires avant de devoir attendre que je finisse d'écrire! Hihihihihi

mardi 1 mars 2011

âme perdue


Titre: âme perdue

Disclaimer: Malheureusement doctor who ne m'appartient pas mais appartient à ce sadique de RTD! (XD)

Situation: Les docteurs tentent de détruire la Terre sous les yeux de Martha impuissante. Ça aurait pu être un crossover avec Toorchwood mais il reste plus que Martha alors…

Spoiler: Jusqu'à la fin de la saison 4 de doctor who et la saison 4 de Toorchwood.
spoiler Children of earth.
Sauf qu’ici les gars de Toorchwood ont pas réussi à sauver les enfants ( ça serait pas drôle sinon). Avec le même nombre de morts et la disparition de Jack.

J'en dis pas plus pour ceux qui ne veulent pas se faire poiler. Euh nan spoiler. Mouhahahahahah

Enjoy! (Et attention les yeux.)



Chapitre 1

Citation:
Des murs blancs. En carrelage. Un bruit, lent, régulier. Du brouillard, beaucoup de brouillard. Une lumière éblouissante. Et des éclats de voix. Ce qu’elles disent ? Incompréhensible…La frayeur qui monte et commence à dévorer le cerveau. Il fallait se calmer. Il y a toujours une solution à tout. A situation désespérée, solution désespérée. Les yeux se baissent et font une découverte effrayante. Des tuyaux partout. Qui sortaient, qui rentraient. Une porte claque et résonne douloureusement. Un vieil homme hideux de cinquante ans s’approche. Une aiguille aux dimensions irréelles. Un liquide bleu profond. Une peur immense au moment où l’aiguille se plante dans un bras. Le feu qui dévore le cerveau. A situation désespérée, solution désespérée. Il fit la seule chose qu’il pouvait faire.



Chapitre 2 : Tout est sous contrôle

Citation:
C’était une belle journée ensoleillée. Martha retournait travailler. Deux jours après que 10°/° des enfants de chaque pays de la Terre et que ses meilleurs amis aient disparurent. Pourtant tout était normal. A l’U.N.I.T , institution traquant les extra-terrestres , normal était une utopie. Mais voila ils n’avaient pas prévus que la menace viendrait des terriens. Qui avaient livrés des enfants à une chose/fin atroce. Et qu’elle, particulièrement elle et ses amis n’avaient rien pu faire. Le seul homme qui pouvait tout arranger, le Docteur n’était pas venu. Mais après tout, c’était de la faute des humains. Ils n’avaient qu’à pas élire des représentants aussi …corrompus ? Martha regarda son ordinateur. Elle pouvait ainsi avoir un aperçu de ce qui se passait dans le monde entier. Tout est sous contrôle. Et c’est très étrange. Le monde était peut-être en état de choc ? La jeune femme sembla revenir de ses rêveries. Ses collègues étaient dans la même pièce. On aurait pu entendre une mouche faire une crise d’asthme. La jeune femme regarda la salle pleine d’ordinateurs d’un air absent. Son esprit partait très loin. En voyage avec le Docteur. Loin dans l’espace. Mais son esprit revient sur Terre. Et sur sa bague de mariage. Ah. C’est bête. Lorsqu’elle releva la tête, Martha se demandait plein de choses. Si elle ne s’était pas mise à la cocaïne par exemple. Parce qu’IL était là. Son TARDIS, son vaisseau spatial était là. La jeune médecin ralentie les battements de son cœur, afin de ne pas faire un infarctus. Et attendit qu’il sorte, le sourire aux lèvres. Cinq minutes passèrent. Le Docteur avait peut-être un problème ? Martha se dirigea vers la cabine téléphonique bleue et entra à l’intérieur. La salle de commande était vide. Non content d’en mettre plein la vue, le TARDIS était aussi plus grand à l’intérieur qu’a l’extérieur.
« -Docteur ? » appela Martha.
Elle eût alors l’impression que quelque chose flottait dans l’air. Le Docteur adorait son TARDIS. Il disait qu’il avait une âme. La médecin se décida à fouiller le vaisseau et entièrement. Le Gallifréen était peut-être en danger de mort dans une des nombreuses pièces.
Elles et les soldats de l’UNIT fouillèrent le vaisseau pendant trois jours.



Chapitre3 : A situation désespérée...

Citation:
Ils avaient entièrement fouillé le TARDIS pendant trois jours. Martha , en plus de se poser des questions , devenait paranoïaque. Elle avait l'impression que quelque chose la suivait dans le vaisseau. Elle se tenait devant la console de commande.
« -Qu'est-ce qui se passe Docteur?-demanda-t-elle tout haut , à bout.
La lumière s'éteignit brutalement. Puis se ralluma lentement. Le TARDIS pouvait-il avoir des courts-circuits? Martha essaya de se souvenir les recommandations que le Docteur lui avait laissé quand il s'était transformé en humain. Il lui avait dit être relié à son vaisseau. Donc si lui ou le TARDIS était blessé , l'autre le ressentait. Est-ce que ça avait un rapport? Dans ce cas où est le Docteur? Des étincelles explosèrent sur la console de commande , effrayant Martha. Une lumière bleue apparue devant la jeune femme et disparu aussitôt. Puis plus rien.
Le téléphone de Martha sonna. C'était le service de surveillance des failles.
« -Martha Jones?
-Oui!
-La faille de Toorchwood est active. Ainsi que les trois autres grandes failles du monde.
-Et?
-C'est le Docteur qui les a ouvertes. Mais il n'a pas pu les ouvrir tout seul.
-Ah!
-Il y en a quatre.
-Quatre Docteur?
-Oui. ».



Chapitre 4:Apparement pas de solution

Citation:
Il flottait. Quelque part , dans du blanc. Un petit rire enfantin résonnait. Là il se rendit compte qu'il avait des jambes et un corps. Fantomatique mais c'était mieux que rien.
« -C'est mieux comme ça non?-demanda l'enfant qui n'était nul part.
-Euh...-hésita-t-il
-Il y a des gens chez nous. Matha t'as appelé, Docteur.
-Moi?
-Oui.
-Qu'est-ce que je fais là...-le Docteur ne se sentait pas très bien
-C'est le choc. Ne t'inquiète pas. N'hurle plus par pitié pour mes oreilles.
-Je vais essayer. Alors...Hum... Mon dernier voyage s'est mal terminé...-avança-t-il
-Oui... Et moi je suis l'âme du TARDIS.
-La situation était désespérée...
-Entre autre. Ton corps n'allait plus t'appartenir. Resté à l'intérieur leur aurait permis de faire sauté tout l'Univers. Alors tu as envoyé ta conscience se fixée à ton TARDIS et à côté de son âme , moi.
-Quelle horreur.
-Mais tu ne peut pas resté là. Comment te sens-tu?
-J'ai l'impression que je vais mourir.
-...Ce n'est pas qu'une impression. Tu ne devrais même pas être là. Tu dois trouvé une solution.



Chapitre 5
Citation:
Martha se précipita hors du vaisseau. Il lui fallait se rendre au secteur 5 quelques kilomètres plus loin. Elle prit sa trottinette électrique et la lança à fond dans les longs couloirs. Elle n’allait pas très vite mais c’était toujours plus rapide qu’à pied. La jeune femme mit un quart d’heures pour arriver au service de surveillance des failles. Lorsqu’elle ouvrit la porte elle demanda :
« -Alors qu’est-ce qui se passe ?
-Ils sont en train d’ouvrir les failles.- dit le chercheur
-Les Docteurs ?!
-Oui la puissance monte. Ils vont tous nous tuer ! ».
L’homme regardait un écran divisé en trois montrant trois Docteurs identiques, avec un drôle d’appareil dans la main et devant une lueur rouge.
« -Vous aviez dit qu’il y en avait quatre ?-demanda Martha
-Je ne pense pas que ce soit vraiment le Docteur, le vrai. Il doit être autre part.
-Comment on les arrête ?
-Aucune idée.
-Les appareils bizarres sont reliés à quoi ?
-Rien. On a déjà envoyé une équipe à la faille de Toorchwood. Mais pour les autres failles elles sont à quatre heures de décalages horaire !
-Qu’est-ce qu’on fait ?
- Je ne sais pas ! ».
Tout à coup ils entendirent le bruit de matérialisation du TARDIS. Le vaisseau apparut devant Martha et le Colonel puis les Docteurs disparurent.
« -Qu’est-ce que...-murmura le chercheur. »
Martha ouvrit la porte du vaisseau. Mais il n’y avait personne à l’intérieur. Et la lumière de la colonne centrale faiblissait. Martha avait l’impression que le TARDIS avait de moins en moins d’énergie. La jeune femme sortit du vaisseau. Le chercheur, seul dans la pièce lui dit :
« -Le TARDIS a eu la solution. Les Docteurs ne sont plus là.
-Est-ce qu’on pourrait redonner de l’énergie au vaisseau sans la faille ?-demanda Martha
-Oui. Un peu d’électricité ne fera pas de mal. Je vais chercher un générateur et j’arrive. »
Le chercheur sortit de la salle.
Pendant ce temps, le Gallifréen exterminait ses clones. Il se demandait dans quel état était son corps maintenant. Rien qu’essayer de l’imaginer le rendait malade. Et son statut d’âme perdue faisait qu’il faiblissait de plus en plus. Et le Gallifréen qui n’arrivait déjà pas à contacter Martha... Il lui fallait un point d’ancrage génétiquement proche. Mais pas ses clones corrompus. Et il n’avait pas de frère caché.
Martha et un chercheur pénétrèrent dans la salle de commande.
« -Qu’est-ce qu’ils veulent faire ?-demanda le Docteur
-Ils veulent nous redonner de l’énergie. C’est super !-s’exclama la voix d’enfant
-Avec de l’électricité ?-demanda-t-il paniqué
-Oui pourquoi ? Un problème ?
-Aaaaaaahhh !!!! ».
Le chercheur plaça un petit boitier sur une prise qu’il avait trouvé sous le tableau de bord. Il ne se passa rien.
« -C’est tout ?-demanda Martha ».
Le chercheur haussa les épaules. Il ne pouvait rien faire de plus.
Soudain la lumière bleue réapparue. Le faisceau lumineux se dirigea à gauche de la console. Il commença à prendre des formes pour faire apparaitre l’image du Gallifréen en bleue. Ses cheveux en bataille étaient chargés d’électricité et son visage était recouvert de traces bleues foncées.
« -Arrêtez ça !-cria-t-il-C’est pas agréable de se faire foudroyer !
-C’est vide...-murmura le chercheur, surpris.
-Vous me voyez ! Vous m’entendez ?!-s’exclama le Docteur
-Oui. Qu’est-ce qui vous arrive ?-demanda Martha ».
L’image du Docteur bondit de joie. Mais il dû s’assoir, pris de vertige.
« -Bon j’ai plus beaucoup de temps. Vous-dit-il au chercheur- Allez ranger votre machin ! ».
Le chercheur obéît et sortit du TARDIS.
« -Je me suis fait capturé par...euh... Ils m’ont eu et veulent me cloner pour recréer Gallifrey. J’ai dû détacher ma conscience de mon corps et la fixée au TARDIS ! S’ils avaient cloné ma conscience ils auraient détruits tout l’Univers.
-Woah.
-Je suis une âme perdue maintenant. Il me faut un point d’ancrage génétiquement proche de moi mais comme il n’y a rien, quelqu’un qui puisse supporter une âme en plus. Quelqu’un d’immortel. Où est Jack ?
-Je ne sais pas. Il s’est passé quelque chose de terrible sur Terre. Des aliens sont venus et sous le chantage les gouvernements leurs ont livrés 10°/° des enfants de chaque pays. Toorchwood n’a rien pu faire. Gwen et Jack sont les seuls survivants. Mais Jack à dû sacrifier son petit fils. Il n’est plus sur Terre. ».
Le Docteur était horrifié.
« -Vous savez des choses sur ces aliens ?
-On les appelle les 4-5-6 à cause d’une fréquence. Les enfants sont des drogues pour eux ! ».
Un éclair traversa les yeux du Gallifréen. Il avait déjà été confronté aux « 4-5-6 ».
« -Je vois. J’arrangerais ça. J’ai plus qu’à envoyé un message de détresse à Jack. Je dois vous en dire plus sur les âmes perdues mais j’ai plus le temps. Suivez les couloirs éclairés. –dit-il avant de disparaître.
La lumière du vaisseau faiblit. Mais une porte restait éclairée. Martha l’ouvrit et suivit la lumière. Elle marchait dans un couloir qui amenait à plusieurs portes. L’une d’elle était éclairée et Martha l’ouvrit. C’était une bibliothèque. La jeune femme ramassa le livre qui était tombé à une page précise. Le titre du chapitre portait sur les âmes perdues.
Les âmes perdues sont des âmes détachées de leurs corps. Elles ont besoin d’un point d’ancrage sous peine d’être effacées. Ces âmes erreront d’ancrage à ancrage jusqu’à disparaitre à jamais si elles ne retrouvent pas leurs corps...

Le reste était illisible. Mais Martha comprenait mieux la situation. Il fallait retrouver Jack.



Chapitre 6 : Capitaine Jack Harkness

Jack ne comprenait pas ce qui se passait. Un homme avait engagé un tueur d’élite pour le tuer ! Et le pire est qu’après interrogatoire du tireur par Jack (plutôt un défonçage de gueule...) il s’avère que c’était le Docteur qui avait payé ce tueur ! Hallucinant. Pourtant le Docteur savait qu’il était immortel. Donc ce n’était pas le vrai Docteur. Ça ne pouvait pas être son Docteur. Quoique...Son Docteur n’était pas venu quand les 4-5-6 étaient arrivés... Il fallait creuser... Savoir pourquoi. Jack se rendait bien compte qu’il se passait quelque chose d’anormal. Parce que son Docteur tenait aux humains. Si le Docteur n’était pas venu sauver les humains c’est qu’il avait un problème autre part. Puis Jack pourrait toujours disparaître après. Mais pas pour l’instant. Le tueur avait fait beaucoup de dégâts. Sa cible était tombée dans un couloir et reposait les tripes à l’air. Foutue mitraillette... Son bracelet qui faisait aussi communicateur était quelques années lumières plus loin. En fait il était juste devant sa main mais il ne pouvait pas l’attraper. Zut ! Le Capitaine ne pouvait pas s’occuper en attendant de se recoudre tout seul. Il n’avait même pas pensé à prendre un magazine ! Remarque, il était plus beau à voir que son tueur dispersé aux quatre vents. Ne plus utilisé de fusil à pompes. Un poing américain ferait amplement l’affaire... Jack ferma les yeux parce qu’il avait envi de vomir. Et ça n’arrangerait pas son cas. Son communicateur sonna :
« -Jack !-appela Martha-Où est tu ? On a besoin de ton aide ! ».
Grand silence. Jack n’avait pas réussi à les aidés la dernière fois. Hors de question que ça recommence.
« -Le Docteur a besoin de ton aide !
-Quoi !?-s’exclama-t-il
-C’est une âme perdue.
-C’est pas vrai !? Oh l’idiot !!
-Si. Tu sais ce que c’est ?
-Oui oui...
-...Moi aussi. Il a besoin de ton aide ! Où est tu ?
-Pourquoi moi ?-demanda Jack
-Parce qu’il veut se servir de toi comme point d’ancrage. Parce que tu est immortel.
-Ah. Et tout de suite ?
-Non , quand il se sera effacé...
-Ah mais c’est que là...
-Pourquoi ?-demanda Martha
-T’as du fil à coudre et une aiguille ?
-Non ! ».
Son appareil se mit à grésillé et bourdonné. On aurait même dit qu’il allait exploser.
« -Jack !-appela le Gallifréen -Dans quel pétrin vous êtes vous mis ? Martha m’a racontée pour les 4-5-6 ... ».
Pas de réponse.
« -Jack si c’est vraiment ce que je pense... On est entre hommes... J’en ais fais des pires en 900 ans d’existence...
-Un Docteur m’a envoyé un tueur d’élite. Et il y a eu un bain de sang...
-Je vois... Un petit tour dans mon infirmerie peut-être ?
-Ah. Je ne suis pas contre.
-Quand vous serez soigné, suivez les couloirs éclairés. Puis envoyés moi vos coordonnées.
-012.7789-825.
-Okay j’arrive... ».
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les contours de la cabine bleue apparurent autour de lui. Puis vient une pièce blanche et une lumière bleue éblouissante. Et Jack était soigné. Tout était revenu à sa place. Alors il se leva et suivit les couloirs éclairés. Jack se retrouva face à Martha inquiète et l’image bleue du Docteur.
« -Alors Docteur, qu’est-ce que vous avez encore fait ? ».



Chapitre 7 : Explications et incompréhension
Citation:
« -Je retournais voir un vieil ami dans la constellation d’Orion...-murmura le Gallifréen-Je n’ais pas trop compris ce qu’il s’est passé. Je crois qu’il y avait un autre Seigneurs du temps.
-Il aurait survécu à la guerre ?-demanda Jack
-Impossible. Il aurait fui la guerre. Ils veulent casser la bulle temporel et faire revenir Gallifrey.
-Le Maître a fui la guerre.-remarqua Jack
-Oui mais lui il veut juste dominer l’Univers.-dit le Docteur
-Mais pourquoi faire revenir Gallifrey ?-demanda Martha
-Aucune idée. Par contre c’est moi qui aie enfermé la guerre dans une bulle. Parce que j’étais le dernier. Alors ils m’ont cloné pour la rouvrir.
-Pourquoi un des clones a voulu me tuer ?-demanda Jack
-Même si ma conscience n’était plus dans mon corps il restait quelques résidus. Ils voulaient éliminer les obstacles. Et je suis fier de vous deux. Vous ne vous êtes pas fait avoir. Et puis Jack pour répondre à votre question muette pendant que vous étiez avec les 4-5-6, je me faisais charcuter.
-Peu réjouissant. »
L’image du Docteur devient plus transparente.
« -Combien de temps il vous reste ?-demanda Martha
-Je ne sais pas.-mentit-il-Jack, mettez le circuit caméléon sur votre tête. Ça fera pas mal. »
Jack s’exécuta. Martha serra les dents. La dernière fois que le Docteur avait utilisé cette machine, il avait hurlé de douleurs pendant de longues minutes. Mais là, c’était différent. Presque beau. Des sphères bleues tourbillonnaient autour de Jack. Et son regard changea. C’était le même que celui du Docteur. Faisant semblant d’être heureux et cachant sa tristesse. Puis Jack retira le casque.
« -Oh la vache !-s’exclama-t-il
-Jack?-demanda Martha
-Ah ah! Nan mais vous déconnez!-s’éclaffa-t-il
-...Non mais à chaque fois qu’on me met une gifle, je fais un vol plané de trente mètres. Si je me régénérais comme vous il faudrait y aller au fusil !
-Docteur ?-demanda Martha
-On est là !-répondit une seule voix
-Woh !-s’exclama Martha
-Jack ! Mais qu’est-ce que vous aviez en tête ?!-s’exclama le Docteur/Jack ».
Le Gallifréen voyait les pensées de Jack. Il souffrait d’avoir tout perdu. Et de vivre encore des milliards d’années pour tout perdre. Il ne pouvait pas mourir mais voulait en finir... En se jetant dans un trou noir.
« -Jack ! Vous jeter dans un trou noir ne vous aurait pas détruit ! Vous seriez continuellement en train de mourir, continuellement en train de vous reconstruire ! Souffrir, toujours, tout le temps. Sans possibilités de s’échapper ».
Jack frissonna. Le Docteur illustrait ses paroles avec des images horribles...
« -Je sais bien qu’il ne me reste qu’un peu plus de 24 heures mais je ne peut pas vous laisser dans cet état. Vous pensez être au fond du trou... Mais il y a beaucoup plus bas... Et je le sais.-dit-il les yeux dans le vague- Vous avez choisit pour la vie de votre petit-fils, j’ai dû choisir pour la vie de mon peuple. C’est moi qui aie arrêté la guerre du temps. Ils sont tous mort par ma faute. On peut s’en sortir Jack...-visualisant l’explosion
-Vous avez voulu en finir.-dit Jack, visualisant le suicide du Docteur

Pas en finir. Tuer le tueur. Changer. Mais j’ai été aidé. Rose qui m’a fait prendre conscience que je devais changer, Martha , mon docteur personnel , Donna mon amie... Vous n’êtes pas seul Jack.

-... Merci Doc... ».

Martha avait assistée au dialogue, interdite. Ce qu’elle avait appris confirmait l’idée qu’elle se faisait du Gallifréen. Il était dangereux. Mais c’était son ami. Et il avait besoin de son aide. Le Docteur pourrait toujours compté sur elle. Mais elle ne voyagerait plus avec lui.



Chapitre 8: 24 heures chrono
Chapitre en deux parties.

« -Bon, qu’est-ce qu’on fait ? Vous n’avez plus que 24 heures.-rappela Martha
-On va aller me chercher ! Direction Orion !-s’exclama le Docteur/Jack ».
Il tourna autour de la console de commande en effectuant quelques réglages. Puis s’arrêta tout à coup.
« -Jack ça c’est ma vie privée.
-J’avais jamais vu l’Univers de cette façon.
-Sortez ! Ou je fouille dans la votre !
-Vous pouvez y aller !-répondit Jack avec un grand sourire
-Au risque de casser le mythe et de perdre votre innocence humaine vous ferez mieux de sortir ! ».
Jack tomba sur un souvenir étrange. Il faisait noir et il y avait juste un petit rayon de lumière. On aurait dit un cachot car le sol était en briques. Les barreaux étaient au plafond et l’ouverture était petite. Comment avait-il pu passer par là ? Des gens marchaient en haut. Donc le cachot était dans le sol...
« -Arrêtez ça. S’il-vous-plaît.-implora le Docteur ».
Celui-ci tomba à genoux, la tête contre la console. Le souvenir s’arrêta. Jack avait honte. Il pensait juste taquiner le Docteur qui ne leur disait rien sur sa vie.
« -Oui. Vous pensiez juste rire. Ce n’est pas grave. ».
Le Docteur eut soudain une idée géniale. S’il ne pouvait pas voir dans ses souvenirs à cause de son état, Jack pouvait. Peut-être quand regardant la scène de l’extérieur il comprendrait ce qu’il s’est passé. Et il ne referait pas la même erreur.
« -Jack, vous êtes un génie.
-Je suis d’accord.-répondit Jack
-D’accord sur quoi ? Que vous êtes un génie ou pour le plan ?
-On va dire pour le plan...-répondit Jack
-Quel plan ?-demanda Martha
-Je veux que Jack fouille dans mes souvenirs pour voir ce qui s’est passé. Je suis tombé dans un piège. Et ça serait un peu bête de retomber dedans. Vous voulez regarder aussi ? Vous trouverez peut-être ? –demanda le Docteur
-Oui. Je veux aider. »
Le Docteur/ Jack prit la main de Martha.
« -Vous étiez sensé être déprimé Jack... -sermonna légèrement le Docteur.-Martha, c’est comme pour l’hypnose... Fermez les yeux , videz votre esprit... Ne pensez qu’à ma voix...En fait celle de Jack... N’ayez pas peur... ».
Premier souvenir. Dans un couloir aux murs de briques avec une lumière tamisée orange, deux enfants. L’un des enfants avait les cheveux chocolat et le regard perçant. L’autre était blond et les yeux d’un bleu-azur avec des petites tâches vertes. Ils fixaient intensément une porte qui disparaissait...
« -Pas là, encore 887 ans et vous y êtes.-dit le Docteur
-Vous êtes vieux !!-s’exclama Jack
-Un peu de respect pour vos ainés...Surtout ceux qui n’ont plus que vingt quatre heures à vivre... ».
Un autre souvenir. Le Docteur numéro dix, seul dans son TARDIS, le regard perdu dans la colonne centrale. Si une personne ne savait pas que c’était un être vivant, il aurait pu le prendre pour une statue. Puis son bras reprit vie pour fouiller dans une poche interne de son manteau. Il en sortit son papier psychique et lut le message : »Viens me voir sur Orion. »Le message n’était pas signé. C’était son vieil ami humain. Vu son âge, il ne s’intéressait que peu aux nouvelles technologies. Le fait qu’il savait utiliser le papier psychique était déjà impressionnant
« -Qu’est-ce que tu en pense ?-demanda-t-il au TARDIS. Puis comme si il avait eu une réponse- Il faut que je le voie. Mais... La décadence de la chair... Hautement philosophique... ».*Le vaisseau se mit en route tout seul puis atterrit.
« -Je suppose que tu veut que j’y aille. Alors j’y vais. ».
Il sortit sa combinaison de spatien de sous la console de commande. Le Gallifréen sourit en repensant à ce qu’il pouvait cacher en dessous. Puis le Docteur mit son obturateur nasal (= pince-nez), lunettes 3D antiradiations avec GPS et radar ( et de couleur chromé s’il-vous-plaît !) , casque ultrafin et ultra-résistant qui ne couvrait que les cheveux( pour se protéger des chutes de pierres) , ses bottes anti-gravité ( il pouvait garder ses convers !) et du répulsif pour ces enfoirés... de gentilles autruches élevées en batteries et qui avaient goutées à la chair humaine. Le Docteur sortit dehors. L’air semblait chargé de poussières et le ciel changeait de couleurs toutes les minutes, passant du bleu pâle au violet fluorescent car Orion était proche d’un pulsar (imaginez la lumière d’un phare qui tourne). Le Docteur avancea. Il fallait qu’il soit chez son ami avant la tombée de la nuit. Sinon ces stupides autruches, effrayées par la nuit mauve, l’attaquerait. Son ami était zoologiste. Mieux valait ne pas trainer. Le Docteur détestait particulièrement les mammouths laineux. Il remarque qu’il ya avait un éboulis sur le chemin, qui serpentait entre une chaine de montagnes sans neige. Il s’arrêta pour reprendre son souffle. L’air d’Orion était à une pression de 2 bar. Et l’air était toxique pour les humains à 1,6 bar. Pour les humains... Tandis qu’il reprenait son souffle , il entendis des bruits de pas derrière lui. Des gros pas avec des petits grattements.
« -Glou , glou ?! »
Le Gallifréen força ses cœurs à battre moins vite. Il se retourna très lentement ... Le monstre était derrière lui. Les autruches terriennes avaient dû s’adaptées à leur nouveau monde. Et il avait là un très beau spécimen d’autruche femelle , deux fois plus grosse qu’un mâle. Pour un ordre de grandeur , la tête de la bête était à la hauteur de deux Docteur. Ses yeux paraissaient énormes par rapport à sa tête (est-ce que ça cache un plus gros cerveau ?). Et son bec... Puis ses pattes ! Avec des cuisses démesurément puissantes , ses griffes démesurément longue... Est-ce que le Docteur survivrait ? Pourrait-il se régénéré si sa tête n’est plus rattachée à son corps ?
« -La suite après la pub.-pensa-t-il nerveusement
-Kwaaik !-cria l’autruche »
La bête plongea son bec à l’endroit où se tenait le Docteur. Celui-ci esquiva sur le côté droit. La tête de l’autruche s’enfonça dans le sable. Le Gallifréen ne pourrait pas la battre à la course . Alors il profita qu’elle était coincée pour grimper sur son dos. L’autruche se dégagea et poussa un cri strident. Le Docteur agrippa le cou écailleux de la bête pour qu’elle ne puisse pas tourner la tête. Elle était furieuse. Il donna de violents coups avec ses pieds dans les flancs de la bête qui partie au quart de tours. Elle atteignit en une seconde les 100 km/h. Alors qu’elle avait déjà parcourue la moitié de l’éboulis en sautant par-dessus, le Docteur ne pu s’empêcher de pousser un petit cri de frayeur. L’autruche, qui avait parcourue maintenant toute la largeur de l’éboulis , atterrit sur le sol. Puis elle fit un truc totalement idiot. Elle cacha sa tête sous le sable , avec la ferme intention de rester comme ça. Le Docteur se retrouvait donc dans une position inconfortable , la tête en bas , car il était accroché au cou de la bête. Puis , si il descendait de l’autruche , elle le saurait et l’attaquerait. Si il ne descendait pas , il resterait là jusqu’à qu’il fasse nuit.
Effrayant.
« -Eh bas mon vieux...T’es pas dans la merde...

Chez l'ami
Le Docteur avanca le long du cou. Heureusement qu'il avait une assiette de cavalier parfaite. Le Gallifréen devait atteindre la tête de l'autruche. Il enfonça sa main dans le sable et trouva la tête. Puis chanta:
"-Revolutionnaries wait , for my head on a silver plate , just a puppet on a lonely string , who want ever to be king...".
L'autruche tomba , endormie. Il sauta de l'autruche soulagé. La maison de son ami n'était pas très loin. Il y fut en cinq minutes de marche. Arrivé devant le sas , il composa le code d'accès. Puis il passa tranquillement dans le sas de décompression. Il fallait faire une décompression lente et par pallier. Sinon le Docteur risquait une embolie pulmonaire ou l'explosion des alvéoles de ses poumons. Dans tout les cas , une décompression rapide n'était pas belle à voir. Une fois terminer , il passa dans le hall et enleva son équipement de spatien. Et il alla dans le salon , ses chaussures s'enfonçeant dans l'épaisse moquette. Son vieil ami était dans son fauteuil , dos à la cheminée allumée. Cet humain devait avoir une centaine d'années. Dire que le Docteur ressemblerait à ça si il avait voulu être humain... Pendant un an , il avait vécu la déchéance de la chair. Plutôt le suicide que vieillir comme il l'avait été. Le Gallifréen s'assit devant son grand-père de coeur.
"-Alors?-demanda-t-il heureux
-Je suis désolé. Tellement désolé...-murmura le vieil homme".
Le sourire du Docteur s'éteigna. Qu'est-ce qui se passe? Il sentit le métal froid du canon d'un pistolet contre son cou. Il se leva lentement et se retourna doucement pour faire face à son agresseur. C'était un vieil homme d'environ cinquante ans.
Jack sentit que le souvenir allait disparaître. Comme si le Docteur s'éteignait.
"-Docteur! Partez pas!-s'exclama Jack
-Oups.-dit-il ,comme en écho".
Le souvenir revint.
"-Je ne suis qu'un vieillard.-murmura l'ami du Docteur
-Et c'est lâche de s'en prendre aux plus vieux!-s'exclama le Docteur , dont la voix tremblait de colère contre son agresseur
-Vous allez venir avec moi.
-Non! -rétorqua le Docteur".
Alors le vieil homme tira. Le Gallifréen se concentra. Tout à coup sa vision changea. Devant lui s'étalait un monde de molécules. Il déplaça les molécules d'air d'un geste de la main. Les molécules formèrent un mur. Le Docteur réadapta sa vision pour voir la balle s'encastré dans le vide. Puis elle tomba au sol. Le vieillard considéra la balle un instant.
"-Je vois. Je vais donc passer à la manière forte.-murmura l'homme
-Parce que c'était la douce?!-répondit le Docteur".
Le Gallifréen vérifia les lignes du temps. Elles consistaient en des fillins dorées avec des noeuds sur fond noir. Les noeuds étaient les élèments impossible à modifier/ démelés. Il trouva très vite son fil , proche du gros câble représentant les habitants de la Terre. Et sa ligne de vie s'arrêtait aujourd'hui. Il devait utiliser ses pouvoirs. Le problème était le contrecoups de leurs utilisation. Le Docteur rouvrit les yeux un centième de secondes plus tard. Il fonçea vers le mur en écartant les molécules du mur. Il n'allait pas attendre de voir la manière forte. Le Gallifréen écarta plusieurs murs de sa trajectoire et traversa plusieurs couloirs. Puis "Bam". Un des murs refusa de s'écarter et il s'assoma à moitié. Le Docteur tomba au sol. Il voyait des étoiles. Puis il se releva lentement. Quelque chose d'étrange était dans l'air. Il le sentait. Le Seigneurs du temps réadapta sa vision. Toutes les molécules d'air étaient en train de l'encercler. Elles allaient le comprimer comme dans un étau! Le Docteur commençait à avoir peur. De plus , son agresseur avanceait avec un fouet neuronique. C'était un simple humain! Le Docteur allait se défendre. Il adapta sa vision et enflamma tout l'air. Puis s'écroula en poussant un cris de douleur. C'était dans sa tête que sa brûlait! Il
réussit à se calmer en contrôlant sa douleur. Mais le fouet neuronique était déjà devant ses yeux...

Des murs blancs. En carrelage. Un bruit , lent , régulier. Sa respiration. Du brouillard. Mais la force de Jack l'aidait à le dissiper. Des tas de tubes sortaient de son corps. Deux autres infirmiers se trouvaient dans la salle , avec le vieil homme. Ils allaient le cloner par gamètogénèse
imparfaite.
"-...pour Gallifrey...-marmonna un infirmier".
Le souvenir s'arrêta. Puis les trois amis reprirent leurs esprits.
"-Woah!-s'exclama Martha
-Vous avez le même en 3D?-demanda Jack
-Vous avez déjà essayer les claques mentales?-rétorqua le Docteur
-Docteur , ils vous ont cloné par gamètogénèse imparfaite.-dit Martha
-Et?
-Ils vous ont "pris" des gamètes!
-Et?
-J'ai pas la prétention d'être médecin pour alien mais vous les fabriqués où vos gamètes?-demanda Martha , ménageant son effet
-AAAAHHH!!-cria-t-il
-J'espère pour vous que c'est pas dans le cerveau mais dessous la ceinture...-dit Martha
-NON!! Dans quel état va être mon corps maintenant! Il doit être en rigidité cadavérique!! C'est fichu!!!".
Le Docteur pensa rejoindre Astrid. Arrêter toute cette souffrance...
"-Doc vous faites ça , je vous met une claque mentale!-s'exclama Jack
-Quoi?-demanda Martha
-On va récupérer votre corps. Si il est fichu vous le cloner. Je sais que vos dernières minutes seront un supplice mais je suis là. Vous n'êtes pas seul.
-Merci...
-C'est pas fichu. Arrêtez de penser ça."
Mission de sauvetage

« -Je ne pense pas que ce soit fait par un Seigneur du Temps. J’étais en vous. Je l’ais sentie. Vous étiez seul.-dit Martha
-Une machine?-demanda le Docteur , surpris
-ça existe.-dit Jack
-Je sais.-répondit le Docteur-Il faudrait la neutralisée.
-Que vous fait cette machine au juste?-demanda Jack
-C’est... Hum... Comme si c’était un Seigneur du Temps plus fort que moi.-répondit le Docteur
-Comment marche votre pouvoir , en simplifiant? demanda Jack , ayant une petite idée
-Très grossièrement , j’ai mis de côté pendant huit-cent ans de la force vitale. Quand j’utilise mes pouvoirs j’utilise cette force. La machine a fait que je ne puisse plus utiliser cette force. Et la retournée contre moi. C’est pour ça que ça brûlait dans ma tête. Puis dépasser un certain seuil dans la force me cause des dommages.
-Et moi? J’en ais de la force vitale?-demanda Jack
-Vous seriez le Dark Vador des Seigneurs du Temps.
-Puisez en moi alors.
-Je ne veut pas être un Dark Vador. Déjà , sans vous , j’ai fais beaucoup de mal.
-Je vous contrôlerais.
-Vous rigolez!? Je préférerais Martha! Puis soyez sérieux Jack...
-Vous n’avez pas le choix.
-On a toujours le choix.-rétorqua le Docteur
-Choisissez: vivre ou mourir. »
Silence.
« -En fait , c’est tout choisit. Vivez Doc. On y va que vous vouliez ou non. Si vous n’êtes pas plus fort que la machine , moi et Martha mourrons. Enfin , juste Martha.
-C’est-ce qu’on appelle la manière Jack.-dit le Docteur , cynique
-Yep. En attendant c’est pas moi qui suit en train de mourir. »
Silence.
« -Je considère ça comme un « allons-y ».-dit Jack-Alors faite démarrer votre vaisseau ou je pioche dans vos souvenirs. »
Le Docteur/Jack , résigné, pilota le vaisseau. Quelques secondes plus tard:
« -On y est. Allons-y gaiement.-dit le Docteur dont la voix était reconnaissable par rapport à celle de Jack- Par contre , je ne comprend pas. Pourquoi mettre Martha là-dedans?
-Parce que Jack me kidnappe.-répondit l’intéressée pour coincer le Gallifréen
-Yep!-ajouta Jack. »
Ils allèrent ouvrir la porte. Cette fois ils étaient directement dans le sas de décompression. Le Docteur avait pensé à Martha juste avant qu’elle ne le coince.
Comme ils n’avaient pas besoin de décompression , ils allèrent directement dans le salon. L’ami du Docteur , assis dans son fauteuil, repéra tout de suite que Jack était aussi le Docteur. Son sourire s’illumina mais Jack lui intima de se taire. L’ami leur dit:
« -Ils sont dans le labo. Avec votre corps. Comment avez-vous fait?!
-Je suis une âme perdue. J’adore! Personne ne s’est fait avoir par mes clones et vous me reconnaissez de suite. Bon. On y va.
-Attendez.-dit Martha- Il faut mettre votre ami en sécurité. Je l’emmène au TARDIS et je vous rejoins.
-Ok. Soyez prudente Martha.
-Vous aussi. ».
Martha s’occupa du vieil ami tandis que le Docteur disparaissait à travers les murs. Il devait en traverser quatre avant de tomber sur le mur contre lequel il s’était assommé.
« -J’adore votre façon de voir les choses Doc. C’est fascinant.
-Pour une fois que vous dites ça sans arrière-pensées! Ah. Et il va falloir que je vous précise quelque chose.
-Oui je sais. Votre âme va s’effilochée. Vous allez disparaître peu à peu et déliré. Pas de problème.
-Ok.
-N’hésitez pas à vous servir de ma force vitale. ».
Le Docteur pensa pour Jack , une fois devant le bon mur:
« -Ouvrez votre esprit. Le moindre son , la moindre lumière , la moindre particule... Imaginez pourquoi la chose est là. ».
Jack suivit les conseils. Et effectivement , il entendait des bruits.
« -Bip bip-bip bip-bip bip... »
« -Un électrocardiogramme. On entend deux cœurs.-précisa le Docteur-Allez dans leurs direction.
-Comment je fais pour pas me tromper?
-Vous ne vous tromperez pas. Il n’y a pas cinquante couloirs. ».
Le Capitaine continua de suivre ses conseils. Au bout de quelques minutes il arriva devant une grande salle d’opération. Le corps du Docteur était sur un brancard , au milieu de la salle. Il y avait divers appareils de mesures sur des tables contre un mur. Mais personne d’autre que le Docteur. Ils devaient être en train de manipuler ses gènes dans un autre laboratoire. Jack s’approcha du corps. Plus il s’approchait et plus il était horrifié par l’apparence de son ami. C’était un cadavre. Recouvert par un linceul comme avant l’enterrement. Un tas d’aiguilles et de perfusions sortaient du cadavre qui bleuissait par endroit. Jack dû retenir l’esprit du Gallifréen , qui dérivait. Ce qui était compréhensible.
« -Doc , à vous de jouer. Je ne suis pas médecin.
-Coupez tout. Il y a une caisse à outils sous la machine à ECG. S’il-vous-plaît.
-Aucun risque pour vous?
-Aucun. Déjà mort. ».
Jack fouilla dans la boite à outils. Il y trouva une tenaille et entreprit de couper tout les tubes. Le Docteur se repassait un vieux feuilleton télé que Jack avait regardé il y a longtemps. Mais après avoir fini de couper tout ce qui dépassait , le Capitaine avait besoin de l’aide du Gallifréen. Le corps avait un gros tube dans la gorge , censé aider à respirer. Le Docteur, compris et l’arracha sans ménagement. Jack rabattit le reste du drap sur le corps car son ami était perturbé. Puis ils retournèrent au TARDIS sans ennuis.

Chapitre 9 : Récupération


Une fois dans le TARDIS:
« -Vous l'avez?-demanda Martha inquiète
-C'est un cadavre.-répondit Jack aussi inquiet
-Oh mon Dieu!-s'exclama le vieil homme
-Il faut aller à l'infirmerie.-dit le Docteur ».

Ils allèrent donc à l'infirmerie. C'était une grande pièce aux couleurs chatoyantes , au matériel de pointe , avec tout ce dont un médecin avait besoin. Il y avait un grand cube , qui faisait scanner , des armoires à pharmacies immenses , dix lits et une colonne en verre au milieu de la pièce. Cette colonne apportait , par le biais d'un petit ascenseur , les remèdes que fabriquait le vaisseau. En effet , c'est dans cette pièce que l'âme du TARDIS était la plus réceptive à ses hôtes. Jack installa le brancard à côté d'un lit. Puis , avec l'aide de Martha , ils y installèrent le corps enveloppé de ses draps. Martha découvrit le corps et l'examina , perplexe.

« -Je ne suis pas experte en biologie alienne , mais vous êtes mort. -conclue Martha
-Je sais.-répondit le Docteur-Mais c'est une défense. Quand j'y retournerais il reviendra à la vie. Mais... Il ne faut pas qu'il y aille de rejet. Sinon je suis mal.
-Rejet?-demanda Martha
-Si mon corps ne revient pas à la vie , je meure aussi. Et sans régénération possible.
-Vous ne pouvez pas vous cloner?-demanda Jack
-Non ça aurait le même effet...
-Ah.
-Je tente le coup quand même.
-Oui. Je vous aiderais après... Pour vous soigner.-dit Martha
-C'est pas de refus... Adieu les amis... ».

Un halo bleu clair entoura le cadavre du Gallifréen et Jack. Un faisceau lumineux les lia. Martha regardait la lumière fascinée. Le halo resta visible deux minutes puis disparut. Jack s'évanouit.
Martha attendit. Deux longues minutes qui semblaient s'éternisées... Rien ne se passait pour le Docteur. Comment allait-il? Jack ne se réveillait pas. Ce qui signifiait qu'il était mort et qu'il allait « revivre ».Et le Docteur? Son âme a-t-elle été rejetée comme un vulgaire greffon de foie? Martha plaça deux doigts sur les tempes de son ami. Elle sentie un pouls. Mais il était trop faible par rapport au fait qu'il avait deux cœurs. Son état était donc critique. Elle se dirigea vers les placards et les fouilla méthodiquement pour chercher de la morphine ou un autre anti-douleurs. De plus , elle avait remarquée qu'il restait encore des piques en métal dans le corps du Docteur. Et à des endroits mal-placés. Il fallait les enlever et ça gênerait moins son ami si Jack « dormait ». Une sonnerie stridente retentit , interrompant ses recherches et ses réflexions. Elle venait de la colonne centrale. Il y avait une boîte en carton dans l'étrange boîte en verre. Martha saisie ce qui semblait être un médicament. Elle l'ouvrit et lue attentivement la notice. C'était une seringue d'anti-douleurs!
Elle s'empressa de l'injecté au Gallifréen. Puis , la jeune médecin entreprit d'enlever toutes les piques en métal du corps du Docteur , en commençant par la partie basse. Cette tâche se révélait beaucoup plus ardue que Martha l'imaginait... Plus elle en enlevait et plus il y avait de piques. Les piques en métal , normalement , servaient à stimuler la croissance des muscles. Mais là...Elles étaient profondément enfoncées dans la chair jusqu'à transpercer la jambe... Martha n'allait pas tarder à faire un malaise. C'était impossible d'avoir autant de métal dans le corps!! Et en plus elle était dans la partie basse!! Dans la partie haute qui comprend les organes vitaux , il y en aura alors deux fois plus!!

« -Oh lala...-soupira-t-elle sentant le malaise pointé »
Point positif , il n'y avait pas de sang. A moins que ce ne soit négatif.
-Nan , c'est mieux...
-RAAAAHHH- râla Jack revenant à la vie »

Martha venait juste de finir le bas. Au haut maintenant. Jack s'approcha. Dès qu'il vit tout le métal jeté à terre:

« -Attend il avait pas tout ça dans ....-s'exclama-t-il ahuri
-Un peu de respect quand même... J'ai profité que t'étais mort pour tout enlever dans la partie basse.-dit-elle en tirant violemment sur une pique-Ah. Je viens de trouver le foie je crois...
-Martha , re-tue moi s'il-te-plaît...-dit Jack qui ne se sentait pas bien
-A mains nues ou avec les piques?-demanda-t-elle amusée
-Nan je crois que je vais rester en vie finalement... Comment tu fais pour faire ça!! C'est dégeu!!
-Il faut un certains détachement c'est sûr... La partie mécanique du cerveau est là et soigne et la partie émotion se ballade à Hawaï...-expliqua-t-elle en tâtant entre deux côtes
-J'ai vu des choses dans sa tête...J'ai...Il endure toute la misère du monde...Parce qu'il est presque immortel...
-Presque?
-Quand il aura épuisé ses treize vies il mourra.-expliqua Jack
-Et tu l'envie?
-Oui.-répondit Jack
-Tu mourra un jour...
-Comment tu le sais?
-Secret professionnel...C'est pas l'heure.
-OK. Je lui proposerais mon aide... Il n'y a pas de raison qu'il se tape tout tout seul...Je ne le sens plus dans mon esprit...C'est vide...Il ne me parle plus.
-Voila j'ai finie! ».

Les deux amis regardèrent toutes les piques que Martha avait jetée au sol. Il y avait au moins cinq kilos de métal.

« -Sans commentaire.-murmura Jack
-Oui. Ce cube au fond est un scanner. Tu m'aide à le mettre dedans?
-D'accord. Rassure toi , je n'en profiterais pas... Solidarité masculine. J'ai mal partout pour lui... ».

Martha rie. Ils firent rouler le brancard jusqu'au scanner. Jack ouvrit la petite porte ronde et Martha referma les draps sur le corps.

« -Tu prend les bouts de drap et à trois tu soulève.1...2...3! ».

Le Docteur fut glisser dans le tube et Martha referma la porte pour se protéger des radiations. Puis elle alluma l'ordinateur du scanner et commença les réglages.

« -Dis-donc , tu est douée! -s'exclama Jack , flatteur
-Le Docteur a légué un de ses scanners à UNIT. Tu a l'air d'aller mieux Jack?
-J'aiderais le Docteur. Je deviendrais comme lui. Voilà ma façon de me régénérer. ».

Le résultat du scanner apparut à l'écran. Martha fut prise de vertiges. Heureusement qu'elle était assisse...
Jack remarqua son trouble:

« -Qu'est-ce qui se passe?
-Il... Mon Dieu... Plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur!! -s'exclama Martha , choquée »

Jack éclata de rire et regarda le scanner. Mais il n'y comprenait rien. Il y avait tout un tas d'organes que Jack ne connaissait même pas et il avait pourtant déjà vu des scanners! Et il se demandait comment la jeune femme avait devinée pour la taille.

« -A part ça comment il va?-demanda le Capitaine »

La jeune femme se releva et regarda l'écran du scanner.

« -Bah euh... Plusieurs sténoses , au pif , quelques ulcères , une phlébite ,des caillots...Qui ne font que confirmer qu'il est mort. Même si je me répète. Mais c'est le seul truc normal chez lui. Mais techniquement il est encore vivant. J'ai sentie son pouls. Faible mais il y est.
-Woah. Comment on fais pour ressusciter les morts? Tu peut le soigner?
-Aucune idée. Je peut réparer la tuyauterie mais... Normalement on est censé faire des expériences pour voir comment ça marche. Donc ouvrir et voir ce qu'il y a à l'intérieur. Mais ça revient au même problème.
-Lequel?-demanda Jack
-Je ne saurais toujours pas ce qu'il y a dedans. Puis imagine qu'il est allergique à l'aspirine. Je fais comment pour l'empêcher de coaguler?
-J'ai rien compris.-répondit le pauvre Jack
-Moi non plus je ne comprend rien.-dit Martha en regardant l'écran
-Tu saurais soigner ce qu'il a ?-demanda Jack
-Il faudrait des soins sans médicaments. A moins que le TARDIS m'en donne. Je peut tout soigner sauf le caillot , par chirurgie douce.
-Tant mieux. Par contre je ne suis pas médecin!
-Angioplastie transluminale!!-s'exclama Martha – Et que je rattrape le caillot pour pas qu'il bouche le système lymphatique!
-Tu aura besoin d'aide?-demanda Jack , anxieux tout d'un coups
-Oui.-répondit Martha. »
Dernier chaptre: Le début d'un mythe


Toum-Ta-Toum-Ta-Toum-Ta-Toum-Ta-Toum-Ta
Des battements de cœur très lent. Le Docteur se dit qu'ils étaient en bradycardie. « Ils »? Les siens? Non! Il n'y en a qu'un! A qui est ce cœur? Un seul , ça laisse plus de possibilités. Jack ? Martha? Martha va bien finir par devenir son Docteur personnel...Il devrait peut-être se faire un scanner et lui laisser. Ah non... La dernière fois qu'il avait montré son pancréas à Susan , il n'avait plus jamais revue la jeune fille. Puis qu'est-ce que c'est que cette manie de toujours frôler la mort?! Un jour il n'aurait pas cette chance.
Pendant que le docteur divaguait , il faisait de plus en plus froid. Un froid de mort... Et quelque chose appelait le Gallifréen. Mais il ne l'entendait pas car il était occupé par ses pensées. Alors la voix se fit plus forte:
« -Docteur!
-Hein?
-Besoin de votre aide!
-Quoi?! Qui êtes-vous?
-La mort. Je meure , il faut que vous m'aidiez.
-Ah.-répondit-il légèrement décontenancé
-Vous êtes peu réactif décidément! Retournez dans votre corps.
-Je n'y suis pas déjà? -demanda le docteur
-Non. Sinon vous auriez plus mal. Je vais vous aidez.
****
« -Voila.-dit la mort
-Je n'ai pas mal. Que faut-il que je fasse?
-Grâce à moi vous n'avez pas mal. Je vous redonne de l'énergie. Il faut que je meure par votre faute.-répondit la mort
-Vous rendez vous compte de ce que vous me demandez?! -s'exclama le docteur dans son esprit
-Vous rendez vous compte de ce que je vous demande?! Je meure! Vos kidnappeurs m'ont tuées! Voulez vous vraiment leur laisser le pouvoir de vie et de mort?
-C'est pour ça qu'ils m'ont capturés... Pour vous attirée en me tuant! Et ils en ont profiter pour faire quelques expériences au passage...Mais je croyais qu'ils voulaient faire revenir Gallifrey?
- Pour Gallifrey... Quand on à la chance d'avoir un seigneur du temps à porté de scalpel...Me concernant j'ai crue que vous étiez mort! Je venais vous chercher!
-HA!- s'exclama-t-il
-Hum... Mais non , vous étiez une âme perdue. Au sens propre.
-Bon , où êtes-vous?-demanda le Docteur
-Au même endroit que vous....S'il-vous-plaît...Aidez-moi... S'il-vous-plaît...Aidez-moi... »
Whoooooosssssshhhhhh... Réveil...

Le Docteur était dans l'infirmerie de son vaisseau. Dans un lit et sans vêtements. Il enroula sa couette autour de lui et fouilla dans la salle. Il n'y avait aucun habits. Encore un coups de Jack! Il n'aurait pas dû lui remonter le moral!
« -Ah ah! Le déshabilleur de Jack!-s'exclama-t-il »
C'était avec ce « pistolet » que Jack se faisait déshabillé par deux femmes aliennes pendant que Rose jouait au maillon faible au péril de sa vie et que lui jouait dans un remix de Loft Story en plus sadiste.
Le Gallifréen régla la machine sur déshabillage et tira. La couette disparue. Jusque là ça marche! Il régla sur habillage et tira. Le Gallifréen regarda ses vêtements avec horreur et tâta son visage. Un gros nez rouge , un nœud papillon... Quelle horreur! Il est habillé en clown! Le Docteur déteste les clowns. Et les nœuds papillon. Alors il se dépêcha de changer de vêtements. Puis poussa un soupir exaspéré. Le voilà en mannequin avec une tenue moulante! Et comme il courait beaucoups il n'était pas gras...
« -On dirait le mannequin de la pub Pacco Raban...Jack espèce de gros pervers... ».
Le Docteur alla au centre de la pièce. Il mit la main dans la colonne de verre puis demanda les yeux fermés:
« - Tu peut m'envoyer des vêtements s'il-te-plaît? »
Quand il les rouvrit , sa main était recouverte par une pile de vêtement tout chaud et sortant du lavage. Il les retira , remis sa main et dit:
« -Merci. »
Pile au moment où il ouvrit la porte de l'infirmerie pour sortir apparurent Jack et Martha.
« - Jack!!!Conspirateur! Mais pas le temps de se venger! Il reste une personne dans les souterrains. On va la chercher! - s'exclama-t-il ».
Martha et Jack n'eurent pas le temps de protester qu'ils étaient déjà à l'extérieur du TARDIS.

« -Ne vous inquiétez pas je vais bien et pour vous le prouver , petit tours de passe passe seigneurs du temps en direct! -s'exclama-t-il avec une vitesse folle ».
Il s'élança en courant vers le mur comme pour le traverser. Jack eût un mauvais pressentiment.
« -Doc non!! »-cria-t-i

Mais trop tard. Le Docteur s'écrasa lamentablement contre le mur et tomba face contre terre.

« -ça recommence- dit-il d'une voix étranglée »
Jack et Martha essayèrent de s'approcher du Docteur. Mais il y avait comme un mur d'air qui les séparaient. Le Docteur roula sur le dos , ferma les yeux et se concentra. Mais il n'a pas réussit la première fois et il n'y arriva pas non plus maintenant. C'est Jack qui prit d'une inspiration se jeta contre le mur d'air. Les molécules désordonnées, s'enfuirent dans tout les sens. Le Docteur se releva et aida Jack à faire de même.
« -Bon , on va prendre le chemin le plus long...-dit le Docteur »
Ils se dirigèrent dans le couloir en silence.
« -Il n'y a personne...-murmura Martha
-Nan... La machine... Ils n'ont que moi comme prisonnier donc que la machine pour me garder.
- Mais vous n'êtes quand même pas seul...-dit une voix hachée ».
Les trois amis se retournèrent. C'était un robot qui avait parlé. Un petit robot avec des bras et des jambes humanoïde et une tête ronde.
« -Les amis... Voici le robot soi disant humanoïde RZ3.0. Et... Cerise sur le gâteau... C'est moi qui l'ai fabriqué...
-Doc là franchement...-dit Jack en riant
-Je ne referais pas ça tout les jours docteur!-s'exclama Martha
-Moi non plus.-rétorqua l'intéressé- Alors , comment vas-tu?
-J'ai été reprogrammé.-annonça-t-il
-A quoi? Nan en fait je n'ai pas trop le temps...
- A vous combattre...-répondit-il
- Non. Parce que maintenant que je sais que c'est toi je sais comment te désactiver. -s'exclama-t-il ».
Le Gallifréen pointa son tournevis sonique sur le robot puis dit:
« -0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 ».
La tête du robot explosa.

« Le 1 est une erreur dans son code de fonctionnement.-expliqua le Docteur-Maintenant si on pouvait courir et se dépêcher... Ils ont peut-être été averti de la destruction du robot! ».

Ils se mirent à courir pour rejoindre cette mystérieuse personne à sauver. Jack et Martha n'auraient jamais pensés devoir « sauver » la mort... Quand ils se retrouvèrent devant une femme dans une grande robe noire , allongée par terre , ils se dirent que c'était une personne normale.

« -Jack , Martha , voici la mort. Et ironie du sort , c'est à moi de la tuée... 
-Vous en avez mis du temps... J'ai ...Le robot et le vieux m'ont tirés dessus pendant que je vous examinait...-murmura-t-elle
-Je peut peut-être vous soignée!
-Nan...Trop tard! Tuez moi... ».
Le Docteur resta immobile , horrifié.
« -Qu'est-ce qui se passe? -demanda Martha
-C'est la « mort » , celle qui vient chercher les âmes... Et non Jack pas de Ianto. Les personnes qui tuent la mort la remplace... Et moi je sauve des vies... Je peut pas...-murmura-t-il horrifié
-Vous préférez que ce soit le vieillard qui va faire revenir Gallifrey qui ait le pouvoir de vie et de mort sur tout l'Univers Docteur? Vous avez déjà le pouvoir de vie en sauvant autant de gens... Pourquoi pas le pouvoir de mort?! Imaginez-vous face aux Daleks... Vos ennemies ancestraux... Vous pourrez les éliminés une fois pour toute...
-Je peut le faire Docteur? -proposa Jack ».
Le Docteur sortit de sa torpeur. Jack , un immortel , allant chercher toutes les âmes pour les accompagner vers « on ne sait où »? Non.

« -Vous rigolez?! Vous êtes un immortel! -s'exclama le Docteur ».
Il se pencha sur la mort , de plus en plus faible. Le Gallifréen mit ses doigts sur les tempes de la femme puis se concentra en fermant les yeux.

« -Bonne nuit Françoise...-murmura-t-il ».

La mort mourut. Mais il ne se passa rien dans la tête du Docteur. Pas ce déclic familier qui signifiait qu'il avait de nouvelles possibilités dans son esprit.

« -Docteur , il fait de plus en plus froid...-se plaignit Martha »
Jack la prit immédiatement dans ses bras. Ce qui arracha un petit rire au Docteur. Mis un rire nerveux. Jack n'avait pas l'air à l'aise. Il faisait un froid mortel dans le cachot. On pouvait même entendre le vent... Mais il n'y avait pas de vent sur cette planète!

« -Jack , Martha mettez-vous derrière moi.-ordonna le Docteur anxieux »

Les deux obéirent. Le Docteur sentait que quelque chose venait. Il savait même qui venait. Le début d'un mythe... C'est lui qui l'avait crée. Si il avait été moins idiot , si il s'était libéré à temps , si il était armé , en bref si il n'avait pas écouté sa nature soi disant pacifiste il ne l'aurait pas crée!
Et il apparut... Chevauchant le vent... S'était toujours comme ça qu'il apparaissait dans les histoires que lui sa mère racontait quand il était petit. Si sa mère avait sue... Les yeux de Jack et Martha s'agrandirent de surprise. Il y avait deux Docteurs! Ils étaient derrière un Docteur aux cheveux et aux yeux marrons et face à eux il y avait un Docteur tout en noir avec un air sombre.
« -Le Valeyard...-murmura le Docteur
-Je crois que l'on va être d'accord sur un point. Pas de Gallifrey. Il faut empêcher le retour des Seigneurs du temps. -dit le Valeyard
-Oui mais pas sur le moyen d'atteindre cet objectif.-dit le Docteur
-Entre autre. Mais pour te faire changer d'avis , tu tiens la vie de Rose entre tes mains.-rétorqua le Valeyard
-Pourquoi? -demanda le Docteur en restant stoïque , ne jamais montrer ses faiblesses
-Parce que ils vont amener la Gallifrey de sa dimension pour l'amener ici. Mais la planète est d'une taille tellement colossale que ça va détruire son Univers.
-Ah. Mais tu sais toujours ce que j'en pense... -murmura le Docteur
-Que la vie de Rose Tyler ne vaut pas la peine d'éliminer deux personnes?
-Qu'il n'y a pas besoin d'être aussi bête qu'eux et de commettre un meurtre!-s'exclama le Gallifréen
-Mais l'idée de transférer Gallifrey dans cet Univers a été reprise par une de tes connaissances... L'univers de ta Rose est si fragile... Une proie parfaite... En ce moment, deux âmes « soeurs » se battent pour sauver Gallifrey... Si ils savaient... Tu ne sais pas ce que tu rate non plus...-murmura perfidement le Valeyard
-Quoi qu'il en soi , je t'ai crée. Tu viens de moi. Je meure tu meure...-menaça le Gallifréen en sortant un poignard de sa poche et le brandissant au dessus de son cœur
-Si tu savais ce que je pense de la vie...Je suis toi rappelle toi! Mais j'ai envie de voir comment tu vas faire pour sauver tout ceux à qui tu tiens le plus. Je suis sadique , tu est sadique. Allons mettre « hors d'état de nuire » les deux hommes de la façon que tu souhaite... C'est par ici... Je te signale que si tu n'avait pas créer ce robot rien de ceci ne serait arrivé... ».
Le Valeyard les guida jusqu'à une petite salle informatique où un vieil homme et un jeune homme travaillaient.
« -Je les transforme en pierre?-proposa le Valeyard
-Pour trois ans.-nuança le Docteur ».

Le Valeyard ferma les yeux et ouvrit la main. Jack et Martha observèrent avec stupeur les deux hommes se changer en pierre.

« -Bon. Moi je m'en vais préparer un siège pour le futur spectacle de la future destruction de l'univers... Allez les enfants profitez de la vie!-s'exclama le Valeyard »
Puis il disparut.

« -Bon. Martha je vous ramène chez vous...Jack , vous voulez toujours rester?-demanda le Docteur
-Oui.-répondit Jack ».


FIN