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dimanche 10 juillet 2011

New OS

Encore une histoire que j'ai rêvée...


Chapitre 5 :Astéroïde

Je n'ai jamais été bien douée pour les journaux intime. Il faut dire que je n'ai rien de particulier à raconter. Sauf aujourd'hui. Astéroïde.
Ce mot n'évoque rien d'autres qu'un vulgaire petit caillou. Pourtant moi ça me rend dingue. Les scientifiques nous avaient annoncer qu'un de ces cailloux allait s'approcher dangereusement de la Terre. Mais pas de panique ! Le gouvernement américain envoyait une fusée pour le dévier de sa route ! Sauf qu'ils n'y ont pas été assez fort. L'astéroïde est maintenant piégé dans l'attraction de la planète. Cela veut dire qu'il tourne autour de nous. On ne peut plus rien faire maintenant, sans risquer qu'il nous tombe sur la tête. Tout les jours, à midi trente, il fait nuit pendant dix minutes. Moi je tombais dans les pommes. J'ai été voir le médecin. Je vais le voir tout les jours maintenant. Comme tout le monde.
La première fois, il n'avait pas pu faire grand-chose, j'étais en excellente santé. Je me souviens y être aller quelques minutes avant la « nuit » en journée. La salle d'attente était bondée. Quand médecin est sortit de la salle et m'a appelée, une vieille dame m'a bousculée pour voir le médecin à ma place. Et du coup, comme j'ai vue dehors, j'ai encore perdue connaissance.
A la télévision, ils ne parlent que de ça. Des comités d'experts et tout les grands de ce monde tentent d'expliquer le phénomène. Ils tentaient aussi de comprendre pourquoi cette interruption de soleil nous rendait tous dingue. Les grosses têtes se trompent toutes dans leurs hypothèses à la noix. L'être humain est dingue par définition. Tout les magasins de toutes les villes, même celles de campagne sont pillés. Parce que :''C'est la fin du monde tel qu'on le connaît !''.
Du coup, quelques jours plus tard, il y avait une pénurie de nourriture. Et de consoles de jeux. Comme si, aux portes de la mort, on allait faire une partie. Attendez madame la mort, j'ai pas finie de jouer !
Deux jours avant que j'écrive, les militaires distribuaient des provisions à la population, le temps que le calme revienne. Le calme était vite revenu quand c'est les militaires qui vidaient les magasins. Du coup on a de quoi manger gratuitement. Chouette.
Mais moi à chaque fois que je vois qu'il fait nuit, je tombe dans les pommes. Le docteur m'a dit que je perdais connaissance parce qu'il faisait nuit. Ah. Je le savais pas. D'habitude, la nuit tombe lentement. Donc notre horloge biologique nous endort lentement. Actuellement, la deuxième nuit tombe brusquement. Donc je m'endors brusquement. Génial.
Il ne sait pas encore comment m'empêcher ce désagrément. Donc je ne vais plus à l'université, ne sort plus.
Cette situation va en faveur de ceux qui font la guerre. Ils profitent de la terreur suscitée par cet événement pour balancer des bombes et tuer des centaines de personnes. Ces minutes de soleil en moins ont augmenter la force des marées. L'eau vient lécher les habitations les plus proches, entraînant une vague d'immigration à l'intérieur des terres.
Pourtant, ce n'est qu'une nuit en plus. Je ne comprends pas pourquoi le monde devient hystérique. Il faut dire que certaines personnes profitent beaucoup de la situation. Mais bon. D'après le gouvernement, tout ne devrait pas tarder à revenir à la normale. En attendant, je ne vais plus à l'école. Bien trop dangereux.
Les scientifiques se mobilisent pour essayer de trouver une solution à nos problèmes. Mon médecin a envoyé un dossier à l'Agence Régionale de Santé concernant mon cas. Je pense qu'ils vont essayer de voir si ils peuvent ressortir des données commune, pour essayer de satisfaire le plus de monde possible du premier coup. Comme ça la violence baissera.

Cinq jours plus tard.
L'école m'envoie les cours sur mon notebook. Je trouve ça génial. Je travaille à mon rythme, en fermant les volets à l'approche de la deuxième nuit. Je ne perds plus connaissance. Mais je suis très fatiguée. Je dors en début d'après-midi.
Il y a encore des braquages de magasin. Comme si une télévision allait supprimer la deuxième nuit.

Une semaine après.
Les événements ne changent pas beaucoup. Sauf qu'il n'y a plus de pillages. Tout les magasins sont fermés. L'armée patrouille dans les rues.

Un mois après.

On peut dire que la situation a changée. Il y a beaucoup plus de calme. Les scientifiques trouvent des solutions. Peu à peu. Pour une partie de la population. Les gens sont content. Mes parents beaucoup moins. Ma solution à moi, comme à cinq cents autres personnes, est une paire de lunette à teintage progressif. C'est-à-dire que peu à peu, les verres se teignent comme si la nuit tombait.
J'ai testée cette merveille. Elle marche. Je ne ressent même plus de fatigue. L'ennui c'est qu'il faut l'acheter. Cinq mille euros. Inutile de penser les faire rembourser par la sécurité sociale, les mutuelles et les assurances. Ces sociétés ont annoncés qu'elles ne prendraient pas en charge les coûts exorbitants. Du coup, plus personne ne verse de cotisations. Pourquoi le faire vu qu'ils ne remboursent pas ? Alors je reste coincée à la maison.
L'économie mondiale est bouleversée. Chacun veut garder son argent pour soit, et faire face aux ennuis comme ils le peuvent.
Mais moi je m'en fiche. Je ne sors plus de la maison puisque je ne vais plus à l'école. Qui va bientôt arrêter de m'envoyer des cours au passage.
J'ai bien tentée la désensibilisation ( en regardant la deuxième nuit arrivée tout les jours) et les lunettes de soleil. Aucun effet. Il doit y avoir quelque chose en plus dans les lunettes des scientifiques.
Il faudrait que je puisse travailler de ma chambre, sur mon ordinateur pour gagner de l'argent. Mais je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée. Et je ne suis pas très douée en informatique. Peine perdue.
Qui aurait crue qu'une deuxième nuit pouvait causer la fin du monde ?

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